La troupe Hallélou nous a offert avec ce 47e spectacle annuel de superbes prestations aussi bien vocales que musicales. La sonorisation était impeccable, les éclairages aussi. Quant aux performances des deux musiciennes, que dire d'autre que BRAVO!
On a beaucoup aimé le choix des pièces et l'apport indéniable, dans plusieurs d'entre elles, de la pianiste Marie-Hélène Greffard et de la violoniste Mélanie Charlebois. Absolument splendide! Sans oublier Germain Nicole et son harmonica.
Le medley La Mélodie du Bonheur et le spécial Country québécois ont été chaleureusement accueillis. On a même dans la salle entonné d'une seule voix la célèbre «Quand on est en amour» de Patrick Norman. La première ovation debout est allée à Hélène Pelletier, qui a rendu un hommage post mortem à Whitney Houston avec son incontournable «I will always love you». Grosse commande, solide performance, moment d'émotion de circonstance. C'est encore Hélène qui est allée chercher le rappel avec River Deep Mountain High, mais là je crois qu'il y a eu confusion quant à la demande spécifique des spectateurs.
Mes propres coups de c?ur? Le c?ur est un oiseau de notre inimitable poète-pamphlétaire et Le plus beau voyage de Claude Gauthier, avec accompagnement piano-violon. Décidément, on partait sur les chapeaux de roue! En somme on peut parler d'un spectacle épuré, laissant plus d'espace aux choristes, solistes, musiciens et ?uvres taillées sur mesure pour le chant choral. Bon dosage également du côté de la mise en scène et des chorégraphies, plus discrètes.
Pierrette Vigneault, qui compte 16 ans de loyaux services au sein de la Troupe Hallélou, s'est adressée avant le second et ultime rappel à un public très chaleureux mais qui se fait plus rare. La directrice musicale affirmait privilégier le moment où elle demande aux gens ce qu'ils souhaitent entendre. Si l'on fait le constat que l'admirable institution magnymontoise perd lentement des joueurs, la question pourrait tout aussi bien s'adresser aux absents.
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