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Adrien Pouliot veut relancer le Parti conservateur du Québec

M. Adrien Pouliot, le chef du Parti conservateur du Québec.

Michel Chassé-L'Oie blanche

Entrepreneur de profession, Adrien Pouliot veut relancer le Parti conservateur du Québec, le seul parti de droite selon lui. Au programme, des valeurs comme les droits et libertés individuels, la responsabilité individuelle et l'économie de marché, avec en prime une réduction de la taille de l'état.

Se dissociant du Parti conservateur fédéral, cet ancien porte-couleur de l'ADQ, qui avait rejeté la fusion avec la CAQ, veut changer la recette: «Marois, Couillard ou Legault, peu importe, ils utilisent tous la même recette: augmenter les impôts. Il faut changer cette recette» confiait-il aux journalistes vendredi dernier à La Pocatière où l'amenait sa tournée estivale de la province.

«Au Québec, en comptabilisant les taxes directes et indirectes, une famille de classe moyenne donne 47% de ses revenus au gouvernement. C'est plus que le logement, la nourriture et les vêtements ensemble. La classe moyenne est écrasée» ajoute M. Pouliot.

Non pas qu'il veuille éliminer l'accessibilité aux soins de santé ou à l'éducation: «Loin de là, mais il y a moyen de faire les choses autrement et surtout d'augmenter la rentabilité en donnant de bons incitatifs».

«En santé, on compte autant de gens qui administrent (100 000) qu'il y en a qui soignent (103 000). Ça n'a pas de bon sens» déplore M. Pouliot.

S'inspirant des modèles suisse, suédois ou allemand, le chef conservateur préconise une forme de concurrence entre les hôpitaux et les écoles pour augmenter leur productivité et éviter les gaspillages.

Résidant de Montréal, M. Pouliot briguera probablement les suffrages dans sa région natale, Québec, «où il existe un fond conservateur» dit-il. Si les prochaines élections provinciales ont lieu au printemps prochain ou plus tard, il pense être en mesure de présenter une équipe conservatrice complète de 125 candidats.

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