« Depuis octobre 2011, mon mari voyage à Lévis pour recevoir un traitement de dialyse trois fois par semaine. Il est âgé de 78 ans et c'est un grand malade ». C?est par ces mots que débute la question citoyenne de Mme Gabrielle Pelletier-Bossé. Le député de Kamouraska-Témiscouata et porte-parole de l?opposition officielle en matière d?agriculture et d?alimentation, André Simard, s?est fait la voix d?une résidente de Saint-Germain de Kamouraska auprès du ministre de la Santé, Yves Bolduc, lors de la période de questions du 14 juin dernier.
« Comme nous le savons, le besoin de traitement en hémodialyse rénale de proximité est de plus en plus demandé au sein de la population. On estime qu?au cours des prochaines années il y aurait une augmentation de 6% à 8% de personnes par année atteintes de problèmes rénaux. C?est pourquoi l?unité de traitement accordée à l?hôpital régional du Grand-Portage de Rivière-du-Loup doit être mise en place dès maintenant. Cela n?a pas de bon sens de faire 900 km par semaine pour recevoir des traitements comme c?est le cas pour le mari de Mme Pelletier-Bossé», de s?indigner André Simard.
Hôpital de Montmagny
Le député de Kamouraska-Témiscouata en a également profité pour demander au ministre Bolduc s?il allait s?engager à donner suite à la demande du CSSS de Montmagny-L?Islet pour installer à l?Hôpital de Montmagny une unité de dialyse. « En avril dernier, j?ai rencontré le directeur général du CSSS. Il m?informait qu?un dossier complet avait été présenté à l?Agence de Santé depuis un bon bout de temps. Mais aucune réponse ne vient. Le territoire de Montmagny-L?Islet compte une quinzaine de personnes qui doivent se rendre 3 à 4 fois par semaine à Lévis pour des traitements en dialyse. Une trentaine de personnes seraient en prédialyse. La Fondation de l?Hôpital a même contribué au projet par une somme de 250 000 $ », de préciser le député.
«J?en conclus, par ses réponses évasives, que le ministre de la Santé en est encore à l?étape des discussions et non à celle de passer véritablement à l?action. Il faut d?abord et avant tout penser aux gens et à leurs proches qui vivent de sérieuses contraintes liées aux nombreux déplacements en plus des traitements. Il va de soi qu?une fois ces services rendus à proximité, ces personnes verront leur qualité de vie grandement améliorée », de conclure M. Simard.
Source et informations : Yvonne Tremblay | Attachée politique |