Sylvain
Fournier - L'OIE BLANCHE
Le candidat du Parti québécois dans Côte-du-Sud M. André Simard s?attendait à un résultat beaucoup plus serré mardi soir dernier. Relégué à la troisième position alors que son parti l?a emporté au niveau national, M. Simard n?a pas caché sa grande déception.
«Je suis déçu, mais pas amer. C?est la population qui a décidé et nous avons eu un fort taux de participation à cette élection», a mentionné M. Simard lors d?un entretien téléphonique au surlendemain de l?élection.
«J?étais bien conscient que j?étais dans un bastion libéral, mais je restais optimiste à la vue des sondages nationaux», a confié M. Simard qui espérait que cette vague de sympathie pour le PQ puisse atteindre la Côte-du-Sud. Il a aussi soulevé d?autres points pour expliquer cette défaite.
Le député sortant de Kamouraska-Témiscouata dit en effet être débarqué dans une nouvelle circonscription qui était déjà représentée au deux tiers par le libéral Norbert Morin. Il y a eu également selon lui l?effet boule de neige du vote caquiste de la grande région de Québec, incluant la rive-sud.
«Hier matin (mercredi), j?ai téléphoné à Norbert Morin pour le féliciter et lui souhaiter bonne chance. Je l?ai aussi assuré que tous les dossiers actifs de la région de Kamouraska qui sont à mon bureau de comté lui seront remis afin d?en assurer le bon suivi. C?est normal que ce soit ainsi», a mentionné M. Simard en rappelant que lorsqu?il était devenu député, aucun dossier ne lui avait alors été transféré.
«M. Morin aura un grand défi à relever», a ajouté M. Simard en expliquant que la nouvelle circonscription est grande (à preuve il dit avoir parcouru 7 300 kilomètres durant sa campagne électorale), et qu?il sera maintenant du côté de l?opposition. «Il devra argumenter plus fort», mentionne M. Simard en donnant l?exemple du fameux dossier de l?urgence de Saint-Jean-Port-Joli.
André Simard a confié qu?il profitera des prochaines semaines pour prendre du repos et des vacances. Ensuite, il entend continuer d?agir comme un «citoyen attaché à sa région». Sera-t-il le chien de garde des dossiers qui lui tenait à c?ur? Peut-être bien, dit-il si l?occasion ou la demande s?y prête. «Chose certaine, je ne resterai pas inactif», a-t-il assuré.
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