Ceux qui sont allés signer le registre le 1er octobre en pensant sauver des sous sur leur compte de taxes en sont pour leurs frais: on va maintenant payer pour un référendum en plus.
Ainsi va la démocratie. Un groupuscule se met en tête de saper le travail de l?administration en place (de même que celui de plusieurs autres qui l?ont précédée puisque la volonté de se doter d?une bibliothèque municipale ne date pas d?hier) et, du jour au lendemain, un projet en voie de réalisation est bloqué.
Comment y est-on arrivé? Principalement en brandissant devant les contribuables un épouvantail apte à occulter les autres arguments, aussi implacables soient-ils. Dans le cas qui nous occupe, je crois que le mot taxes fait tellement peur que les enfants désireux de terroriser la population le soir de l'Halloween pourraient l?afficher en grosses lettres sur leur costume.
Sérieusement, chaque citoyen a le devoir et les moyens de bien se renseigner avant d?aller voter. L?enjeu du prochain référendum est de taille. L?occasion ? et les subventions qui vont avec ? ne se représenteront sans doute pas de sitôt. La Culture, comme tout ce qui fait avancer une société, a un coût, certes, mais de grâce ramenons les choses à leurs justes proportions et pensons aux générations futures. Les retombées - nombreuses et diverses - devraient largement compenser pour les sommes investies ici et maintenant. J?aimerais bien entendre lecteurs, écrivains, conférenciers, artistes et autres professionnels gravitant autour d?un centre culturel s?exprimer sur la question.