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Bibliothèque de Montmagny - À qui profite la désinformation?

Montmagny, le 13 novembre 2012 - Après quatre semaines de campagne passées à répondre aux questions des gens, à diffuser une image réaliste et une information véridique et vérifiable au sujet du projet de bibliothèque publique, force est de constater que le comité du Oui est le seul acteur de la campagne à jouer franc-jeu.

En effet, les opposants au projet, tantôt anonymes, tantôt affichés, toujours non officiels, lancent sur la place publique des arguments obscurs, confus, négativistes, empreints d'une malhonnêteté intellectuelle honteuse. Mais pourquoi? Pourquoi semer le doute dans l'esprit des gens au sujet des intentions, de la gestion municipale, du bien-fondé du projet? Pourquoi répandre ainsi la discorde au sein de la population?

En installant des affiches, anonymes, devant l'école secondaire, les opposants ont semé la confusion en plus de distortionner le débat. D'une part, la bibliothèque scolaire ne peut être « modernisée » que par son propriétaire, la Commission scolaire de la Côte-du-Sud. Et encore faut-il qu'elle en sente le besoin, ce qui n'est pas le cas aux dires du directeur général par intérim de l'institution. Ensuite, les fonds pour rénover, modifier ou apporter quelque changement physique que ce soit à cette bibliothèque doivent venir de cette même institution. Et voilà le débat pelleté dans la cour de l'école et les citoyens privés de la question de fond.

Encore, les experts embauchés par l'administration municipale antérieure s'entendent pour dire qu'il est impossible d'utiliser l'infrastructure actuelle. Aucune subvention ne viendrait soutenir un tel projet et l'accessibilité demeurerait toujours déficiente. Les ingénieurs en charge du bâtiment en rajoutent : les murs portants ne peuvent être déplacés sans heurts et les murs mitoyens contiennent toutes les installations électriques et de plomberie. Il faudrait construire un autre bâtiment, sur le stationnement déjà à pleine capacité. Enfin, rappelons-le, une bibliothèque publique doit être située près des gens, ce qui tient du gros bon sens.

D'autre part, en affirmant à grands traits que 4,65 M$, c'est trop cher, les opposants au projet font une monumentale erreur de calcul. Ils oublient - ou omettent volontairement - de considérer la subvention de 1,2 M$ accordée par le ministère de la Culture et des Communications. Pour leur gouverne, voici la correction : la bibliothèque représente une dépense de 3,45 M$. De même, quels sont les chiffres sur lesquels s'appuient ces personnes pour qualifier le montant estimé et approuvé par le ministère de trop cher? Sur quelles expertises se fondent-ils? Le vrai calcul sur lequel il faudrait se questionner, c'est sur le gain que les opposants engrangent par leurs efforts de désinformation.

Est-ce que le population sera dupe au point de croire sur parole des gens aux intentions non avouées? En demeurant anonymes et non officiels, les opposants qui se manifestent à grand renfort de mensonges seront toujours gagnants. Car peu importe l'issue du référendum, ils pourront toujours dire qu'ils ne sont pas responsables.

Le comité du Oui s'affiche avec franchise et honnêteté parce qu'il est porteur de la meilleure option pour doter tous les citoyens de la bibliothèque qu'ils méritent. Les gens qui le composent sont guidés par la vérité et la rigueur, deux valeurs qui profitent à toute la population.

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Source :

Geneviève Caron

Responsable des communications pour le comité du Oui

418 234-6806

 

 
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