Stéphane Gilot + Chantal Caron (chorégraphe) et Marie-Ève Demers (interprète)
Crédit : Jean-Sébastien Veilleux
Les trois jours et demi de festivités ont comblé les attentes du comité organisateur de la Biennale 2014, malgré le temps souvent couvert et pluvieux qui a sévit au cours de la fin de semaine dernière.
Malgré cela, madame Marie-Claude Gamache vice-présidente et responsable des communications, évalue le succès par l'atteinte des objectifs et par l'achalandage constant puisque le stationnement du Parc des Trois-Bérets était toujours plein. «Étrangement, le temps maussade a bénéficié à la tenue des activités puisqu'à chaque fois où les visiteurs étaient attendus à l'intérieur de l'édifice de La Vigie pour assister à une activité, tel que le marché des métiers d'art, la pluie venait, sous forme d'averses, en aide aux organisateurs afin de ramener le public à l'intérieur.»
À la clôture de l'événement, le temps crasse a aussi permis d'improviser un peu dans l'enceinte avec une présentation par le commissaire Nicolas Mavrikakis qui a décrit les uvres réalisées, prises en photos et en vidéos plus tôt, alors qu'elles furent projetées sur écran en présence de tous les artistes réunis, ce qui a favorisé l'atteinte de deux objectifs visés par la Biennale; encourager le dialogue entre les protagonistes en suscitant les échanges sur leur savoir et partager leur passion pour la sculpture avec les amateurs d'art présents.
L'expérience de jumeler des artistes locaux d'art traditionnel avec des créateurs d'art contemporain venus de Montréal et de Toronto, a été une idée de maître qui a permis d'élargir l'univers de chacun, où mises en commun, les dimensions créatrices ont livré des uvres inédites reflétant l'expression de talents distincts, du savoir faire et des techniques de travail du bois, essence privilégiée cette année.
«L'apprentissage issu des rencontres aura des répercussions dans les démarches artistiques des participants. Grâce à l'interaction avec le public, les amateurs se sont enrichis de connaissances supplémentaires, démystifiant l'art contemporain, reflet de la réalité d'aujourd'hui.» de conclure Mme Gamache.
Plusieurs pièces réalisées seront mises en valeur directement sur le site de leur création, d'autres au Musée de la mémoire vivante qui d'ailleurs, rendra éternel tout ce qui a été produit grâce aux documents numériques réalisés, afin de compiler le fruit de la Biennale 2014.
Prochain rendez-vous en 2016 !
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