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Bilan du Carrefour mondial de l'accordéon

Bilan du Carrefour mondial de l'accordéon

Montmagny, le 5 septembre 2011 - Le 23e Carrefour mondial de l'accordéon a fait résonné ses dernières notes sur Montmagny. L'un des plus grands rassemblements d'accordéons au monde tire sa révérence sur une édition magique.

De par la nature de l'événement, qui souhaite mettre à l'honneur tous les types d'accordéons et toutes les musiques identitaires qui les mettent à l'avant, il serait presque tautologique de parler de métissage. Mais le creuset 2011 a moulu des ingrédients bien particuliers cette année.

En effet, bien des langages, des sonorités et des folklores se sont mélangés durant les cinq jours de festivités, mais cette année, ce sont les générations qui se sont fusionnées. Le résultat : la moyenne d'âge de la cohorte d'artistes naviguait sur la trentaine et le public a subi un retour de printemps traduit par un enthousiasme bien senti.

Il faut dire qu'outre cette considération générationnelle, la programmation surprenante et délicieuse comptait autant d'artistes que d'incontournables. Tout de même, un bref survol s'impose : Les Lisas ont partagé la douceur mélancolique de leurs mélodies suédoises, le duo Andy Cutting et Ian Carr ont transporté la foule dans leur virtuosité aux accents traditionnels et folk de l'Angleterre et Bruno Maurice a envouté son public par ses somptueuses compositions sur accordéon bayan. La liste pourrait s'allonger et elle se poursuivrait par les riches orchestrations et la symbiose ahurissante de Cocktail diatonique, mais il faut abréger.

Mentionnons cependant le coup de cœur du public : le Trio Lopes, formé du père et des deux fils. Les exubérants Portugais ont littéralement soulevé leur public avec leurs musiques ensoleillées. À les voir danser, chanter et manier leurs instruments, c'est à croire que les deux frères ont reçu une dose massive de sens du spectacle par intraveineuse.

Partout le bonheur des gens était palpable, la joie de la découverte, de la rencontre ou des retrouvailles se matérialisait, outrepassant toutes barrières culturelles. Ce que les linguistes n'ont pas saisi, c'est que l'Esperanto, cette langue utopique qui aurait été comprise de tous, s'écrit sur une portée. Bref, c'est avec le cœur comblé que toute l'équipe du Carrefour mondial de l'accordéon se tourne déjà vers la mouture 2012.

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Source :

Geneviève Caron

Communications régionales

418 248-3362, poste 2064
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