Yannick Patelli - Chroniqueur
Le gouvernement Charest au Québec aurait trouvé un terrain d?entente avec les étudiants au même moment où un étudiant risquait sa vie suite à des manifestations de plus en plus violentes. De nombreuses personnalités du Québec se sont exprimées sur le conflit au cours des dernières semaines. Il y a quelques jours, Lucien Bouchard a porté secours à l?approche gouvernementale dans ce conflit en évoquant dans La Presse son soutien au gouvernement actuel en exprimant son souhait de voir rentrer les étudiants sur les bancs de l?école qui selon lui ont gagné la partie. Il y déclare même que lorsqu?il rêve d?un retour en politique c?est dans une charge ministérielle à l?éducation. Fort de l?aura qu?il a sur les Québécois, pense-t-il être en mesure de jouer le conciliateur dans ce dossier que ce soit pour le PLQ ou la CAQ ? Au parti québécois l?ex-ministre de l?éducation Jean Garon confiait sur le plateau de Tout le Monde en parle il y a quelques semaines qu?il soutenait la cause étudiante et qu?il ne croyait pas aux ??sincérités successives?? de Lucien bouchard. Aurait-il eu une prémonition ?
Hollande a L?Élysée : Sous l??il des marchés financiers !
En France Hollande est élu président depuis hier. Toutefois l?Europe est ébranlée économiquement dans divers pays ( Grèce, Italie, Espagne etc?) et politiquement par la montée des courants politiques extrémistes dans tous les pays européens. Les élections présidentielles en France viennent de porter au pouvoir les socialistes qui ne reconnaissent pas la règle d?or de l?équilibre budgétaire ce qui est certainement matière à inquiéter le gouvernement allemand. Une chose est sûre, les marchés financiers surveilleront les décisions politiques du nouveau président français, François Hollande, dans les prochaines semaines.
NB : Hollande «juge superflues les indispensables réformes économiques, de la retraite et du marché du travail, se désole le quotidien Bild dans un éditorial. L'économie française dévisse. Si Hollande détourne le regard, elle continuera de reculer. Alors l'Allemagne se retrouverait seule sans partenaire fort, avec un gros point d'interrogation à côté de l'euro.» Quelque peu rassuré par ses contacts avec l'équipe Hollande, Berlin est animé par un espoir: que les réalités économiques et la pression intransigeante des marchés sauront convaincre le socialiste français de se muer en un social-démocrate d'inspiration allemande. (Source Le Figaro)
Photo: Cyberpresse
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