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CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LES VIRUS DU PAPILLOME HUMAIN (vph)

CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LES VIRUS DU PAPILLOME HUMAIN (vph)

Sainte-Marie, le 29 août 2011 - En appui à la campagne de promotion du ministère de la Santé et des Services sociaux lancée aujourd'hui, la Direction de santé publique et de l'évaluation de l'Agence de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches (ASSSCA) désire rappeler aux parents et aux jeunes filles de la région l'importance de se faire vacciner contre les VPH.

Contrairement à la tendance provinciale, la région n'a pas été touchée par une baisse de la couverture vaccinale. En effet, les taux de vaccination sont stables depuis le début du programme en 2008, aux alentours de 85 % pour les jeunes filles de quatrième année du primaire et de 88 % pour celles en troisième année du secondaire. « Nous tenons à féliciter les parents et les jeunes filles d'avoir maintenu leurs efforts pour favoriser la santé », dit la docteure Diane Morin, coordonatrice des services en maladies infectieuses à l'ASSSCA.

« Cependant, toutes les filles qui commencent cette semaine ces deux niveaux scolaires devraient profiter de l'opportunité d'être vaccinées à l'école. En effet, il est démontré actuellement que le vaccin constitue un moyen sécuritaire et efficace pour prévenir le cancer du col de l'utérus et l'apparition des verrues génitales (aussi appelées condylomes) chez les jeunes femmes. » précise la docteure Morin. Les types 16 et 18 des VPH, qui causent 70 % des cancers du col de l'utérus, ainsi que les types 6 et 11, qui causent 90 % des verrues génitales, sont tous inclus dans ce vaccin.

Au Québec, chaque année, plus de 320 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du col de l'utérus et près de 80 en meurent.

Le vaccin est d'autant plus important que l'utilisation adéquate du condom, qui protège normalement contre les autres infections transmises sexuellement et par le sang, n'assure pas une protection totale contre les VPH et les verrues génitales puisqu'il ne couvre pas l'ensemble des zones pouvant être infectées.

Certains parents trouvent que leur fille est trop jeune, en quatrième année du primaire, pour se faire vacciner et préfèrent attendre plus tard. Toutefois, il faut savoir que c'est à cet âge que cette vaccination produit la meilleure protection. De plus, l'acquisition des VPH est très rapide : les études démontrent que, deux ans après le début de leur vie sexuelle active, plus de la moitié des jeunes filles est déjà infectée par les VPH. La majorité va guérir spontanément, plusieurs feront des verrues génitales et certaines vont développer des lésions au niveau du col qui évolueront, à la longue, en cancer.

Contrairement à ce que pouvait laisser entendre certaines rumeurs véhiculées cet été, le vaccin contre les VPH continue d'être gratuit pour les filles qui ont moins de 18 ans lors de leur première dose et également pour les filles âgées de 18 à 26 ans qui sont immunosupprimées ou infectées par le virus de l'immunodéficience humaine. Les filles qui ne sont pas vaccinées en milieu scolaire peuvent prendre rendez-vous au Centre local de services communautaires de leur Centre de santé et de services sociaux.

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Source :         Service des  communications

Agence de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches

Téléphone : 418 386-3553
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