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Ché Bourgault participera à la Coupe Ambassadeurs sur son F-30

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Michel Chassé-L'Oie blanche

Ché Bourgault, de Saint-Jean-Port-Joli, participera à la toute première Coupe Ambassadeurs, une compétition amicale de catamarans haute performance qui aura lieu cet été en face de Québec à l'occasion de la Transat Québec/Saint-Malo. Il s'agit d'une série de quatre régates qui se dérouleront au cours de la semaine précédant la transat.

Voile Internationale Québec, en collaboration avec l'Association des catamarans F-30 et Desing Catamaran, présente cette première coupe. L'objectif commun consiste à profiter d'un événement d'envergure internationale pour partager le savoir-faire québécois en matière de régates en multicoques, démontrer l'expertise québécoise dans la conception et la réalisation de catamarans de haute performance, encourager la relève et assurer une visibilité mondiale à sa région... tout en soutenant la fondation Rêves d'enfants!

Trois équipes ont été invitées à participer à la Coupe Ambassadeurs, la condition première étant de posséder un F-30, véritable bolide des mers. L'équipe de Saint-Jean-Port-Joli, représentée par Ché Bourgault, se mesurera à celles de Carleton-sur-Mer et Trois-Rivières.

Fils du célèbre artiste Pierre Bourgault, un marin dans l'âme, Ché a grandi en côtoyant la passion du nautisme. En 2005, cet ébéniste, charpentier et entrepreneur dans le domaine des arts visuels acquiert donc deux coques de F-30. Il complétera lui-même l'assemblage de son bateau: ses recherches et ses rencontres avec des propriétaires de catamaran du même type lui feront comprendre toutes les subtilités d'un tel engin.

Ché Bourgault devra composer une équipe de quatre ou six personnes pour participer à la série de régates. Steve Desrosiers, qui a traversé l'Atlantique à bord du Namasté 2 en 2008, sera du groupe. Yvan Bourdon, un marin d'expérience, pourrait faire partie de l'aventure à titre de skipper, mais sa présence reste à confirmer.

15 000$

Pour se lancer dans l'aventure, Ché Bourgault a besoin de 15 000$, somme qu'il essaie de dénicher auprès de commanditaires. Cet argent servira à payer les dépenses liées à l'accastillage (pièces et accessoires) et aux voiles: «La qualité de ces pièces peuvent faire la différence au chapitre de la rapidité des embarcations» d'expliquer M. Bourgault.

Ce dernier rêve d'ailleurs d'en découdre sur l'eau avec Danny Nadeau et Sylvain Carignan, ses homologues de la Baie des Chaleurs et de la Mauricie: «J'ai acquis ce bateau parce que j'aime la vitesse et j'aime m'amuser. Nous avons le plan d'eau idéal pour ça ici à Saint-Jean-Port-Joli. Mais c'est sûr que nous aimerions organiser une course» confiait-il récemment au magazine électronique www.voileenligne.com. C'est maintenant chose faite!

Visibilité

La Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli a accepté de lui verser 4 000$ pour voir son image de marque apparaître dans le haut de sa grande voile. Si on se fie aux données de la dernière Transat Québec/Saint-Malo, la visibilité risque d'être énorme. En 2008, cet événement international avait attiré 85 journalistes à Québec et 170 à Saint-Malo, sans oublier les 268 000 visiteurs qui avaient circulé à cette occasion dans la Vieille Capitale (de ce nombre, 50% provenaient de l'extérieur de Québec): «Obtenir l'appui de ma région pour la représenter lors d'une course de voiliers, c'est la réalisation d'un grand rêve» de conclure  le principal intéressé.

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Photo (ci-haut): Ché Bourgault à côté de la coque de son voilier «Coquimbo» qui doit son nom à un vent de l'océan Indien.

 

Photo (ci-bas): Le F-30 de Ché Bourgault en action. Ces engins spectaculaires peuvent atteindre des vitesses vertigineuses.

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