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Des attentes prébudgétaires comblées dans un contexte d'incertitude économique, selon la Fédération des chambres de commerce du Québec

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de la MRC de Montmagny saluent plusieurs mesures budgétaires présentées le 28 mars par la vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland.

Elles se disent préoccupées des impacts des mesures protectionnistes américaines qui pourraient être considérables pour nos entreprises québécoises. L’adoption de la loi américaine de réindustrialisation et d'investissement dans les technologies vertes et en santé, appelée « Inflation Reduction Act », prévoit un investissement de près de 370 G$, qui pourrait bien être plus élevé à la ligne d’arrivée.

En réponse à cette loi américaine, le budget fédéral 2023 propose un certain nombre de crédits d’impôt qui permettront de faciliter les investissements massifs dans les nouvelles technologies vertes.

Selon Alexandra Lemieux, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Montmagny, le budget fédéral amène des réponses aux préoccupations exprimées par le milieu d’affaires, à la suite de l’annonce récente de l’administration américaine, pour faciliter les investissements à venir. Pour y arriver, le Québec et ses régions doivent avoir une part importante du gâteau, étant donné l’importance accordée dans notre économie au développement des technologies propres ainsi que la présence d’atouts stratégiques grâce aux distributeurs d’énergies renouvelables québécois, ou encore dans la fabrication et la transformation des matières premières et des composantes. Des opportunités sont à saisir, entre autres dans les minéraux critiques et stratégiques comme le lithium, le graphique, le cobalt ou le nickel, pour ne nommer que ceux-ci.

Les lourdeurs administratives, le chevauchement fréquent et le ciblage parfois déficient des programmes d’aide fiscale et financière, sans oublier les délais exagérés du système d’immigration plombent notre potentiel de croissance économique, rappelle la Fédération des chambres de commerce du Québec. Tant les entreprises que les citoyens et les nouveaux arrivants font les frais de ces inefficacités de la bureaucratie fédérale.

Alexandra Lemieux ajoute qu’on continue d’observer des délais exagérés du système d’immigration ce qui nuit évidemment à notre capacité de pallier au manque de main-d’œuvre.  Tant les entreprises que les citoyens et les nouveaux arrivants font les frais de ces inefficacités observées dans la bureaucratie fédérale. On remarque que de nouvelles sommes sont consacrées pour modifier le traitement des demandes de citoyenneté, mais il faudra s’assurer d’un suivi étroit quant à l’efficacité des mesures mises en place au présent budget, mais également à l’énoncé économique de l’automne dernier. Chose certaine, les délais doivent être réduits substantiellement, ajoute-elle.

En général, les mesures retrouvées pour le soutien à la main-d’œuvre sont bien accueillies par la Fédération des chambres de commerce du Québec et la Chambre de commerce de la MRC de Montmagny.

 

Informations : Nicole Robert, directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie de la MRC de Montmagny et Javier Garcia, attaché de presse de la Fédération des chambres de commerce du Québec

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