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Des drapeaux usés flottent sur les édifices gouvernementaux à Montmagny

Visiblement, on ne respecte pas le décorum à Montmagny concernant le drapeau pour nos édifices gouvernementaux provinciaux.

En effet, CMATV Nouvelles s'est rendu compte que plusieurs fleurdelisés flottant à quelques endroits à Montmagny étaient déchirés, voire même en lambeaux.

C'est le cas notamment au bureau de la Sûreté du Québec, à la MRC de Montmagny et au carrefour giratoire situé sur le chemin des Poirier.

Mais la palme du drapeau flottant n'ayant pas d'allure revient à l'école primaire St-Pie X où l'emblème de la nation québécoise est complètement en pièces…

Selon les règles de base du déploiement du drapeau national émises par le ministère de la Justice, « Le drapeau doit toujours être en bon état et en aucun temps, il ne doit être lacéré, sali ou vieilli. »

Petite histoire du drapeau québécois

Le drapeau du Québec a été adopté par le gouvernement de Maurice Duplessis.

Ce dernier a été hissé pour la première fois le 21 janvier 1948 à 15 heures au sommet de la tour centrale de l'Hôtel du Parlement à Québec, remplaçant ainsi l'Union Jack du Royaume-Uni.

Le fleurdelisé flotte aujourd'hui sur tous les édifices publics de l'État québécois ainsi que sur les établissements scolaires et les délégations et bureaux du Québec à l'étranger.

Selon la loi en vigueur sur le drapeau et les emblèmes du Québec, le fleurdelisé doit être déployé sur les édifices des organismes dont l'Assemblée nationale nomme les membres et sur les édifices des personnes nommées par celle-ci, ainsi que sur les édifices des organismes de l'Administration gouvernementale, notamment les palais de justice.

De plus, tout drapeau déployé doit être conforme aux normes du Bureau de normalisation du Québec, et doit être exempt de déchirure ou de lacération.

Rappelons que le drapeau doit être traité avec le plus grand respect et ne doit jamais toucher le sol, être souillé, lacéré ou délavé.

Il doit être manipulé avec délicatesse et doit être installé sur une hampe. Lorsqu'il est abîmé, il ne doit pas être jeté comme tout autre bien.

La population peut communiquer avec le Protocole du Gouvernement du Québec, qui en disposera de façon appropriée, si tel est le cas.

« Un drapeau, c'est un emblème. Un drapeau, c'est un signe de ralliement. Un drapeau, c'est une manifestation de la majorité. Un drapeau, c'est l'illustration du désir de vivre et de survivre. Un drapeau c'est une preuve comme quoi nous ne sommes pas en curatelle ni en tutelle. Un drapeau, c'est dire que nous sommes quelqu'un, que nous descendons de quelqu'un, que nous voulons vivre notre vie et survivre dans le respect des droits de chacun, en exigeant le respect intégral de nos prérogatives, de nos droits et de nos libertés. Ben, c'est ça un drapeau! », avait alors déclaré le 21 janvier 1948 à l'Assemblée nationale, le premier ministre de l'époque, Maurice Duplessis au sujet de l'adoption du fleurdelisé – le drapeau officiel du Québec.

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