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Des étudiants dénoncent les coupures au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs

Au cours de la dernière année, les étudiants en Techniques de bioécologie du Cégep de La Pocatière ont travaillé fort afin de sensibiliser la population locale aux conséquences des dernières coupures au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Cette démarche s’est concrétisée avec le dépôt d’une pétition à l’Assemblée nationale du Québec. Cette dernière a été déposée par une cinquantaine d’étudiants, le 24 mars dernier, et comptait plus de 11 000 signatures.

Pour y arriver, les étudiants ont jumelé leurs efforts avec ceux des membres du mouvement Coalition pour la sauvegarde du patrimoine naturel. Celui-ci s’était donné le mandat d’informer le public des conséquences des nombreuses coupures dans les effectifs ministériels impliqués en matière de gestion des ressources naturelles.

« Pour informer adéquatement la collectivité, ils ont dû démontrer beaucoup de rigueur dans leur démarche en présentant des informations reconnues dans le milieu. Celles-ci, précisant les intervenants affectés par les coupures ainsi que les retombées de celles-ci tant sur le plan écologique que sur le plan économique », a affirmé monsieur Clément Ouellet, coordonnateur du département des Sciences et techniques biologiques au Cégep de La Pocatière.

Quant au député péquiste de Bonaventure, monsieur Sylvain Roy, il s’est dit inquiété par les coupures effectuées au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs au cours des dernières années et du signal que l’on envoie aux jeunes qui désirent poursuivre une carrière dans le domaine de la faune. « Les biologistes, techniciens, agents de la faune et autres professionnels du ministère effectuent un travail essentiel à la gestion de la faune au Québec. C’est le rôle du gouvernement de s’assurer qu’ils aient les outils suffisants pour continuer leur boulot de qualité », a conclu monsieur Roy.
 

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