Le 6 mai dernier, le député fédéral de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, monsieur Bernard Généreux, a accueilli les représentants de trois usines de scierie frontalière situées dans sa circonscription. Ensemble, ils ont discuté de la future entente entre les gouvernements du Canada et des États-Unis.
Les représentants présents étaient Jean-Paul Carrier de Matériaux Blanchet et Charles Tardif de Maibec, tous deux de Saint-Pamphile, en plus de Frédérick Lebel de Bois Daaquam de Saint-Just-de-Bretennières.
« Nous demandons aux gouvernements américain et canadien de s'assurer de nous exclure, a priori, de toute contrainte liée à l'exportation (taxes ou quotas), soit dans le cas de l’imposition de mesures compensatoires s’il survient un conflit, soit dans le cadre de l’entente à survenir entre les deux pays », a affirmé monsieur Tardif.
Depuis les années 80, les exportations de bois d’œuvre résineux en provenance du Canada vers les États-Unis sont régies par des règles d’exportation issues de diverses ententes négociées entre les deux pays, ou par des mesures américaines souvent contestées et déclarées illégales aux yeux de l'Organisation mondiale du commerce de l'Accord de libre-échange nord-américain.
Les négociations des ententes les plus récentes, appelés Lumber 1 à Lumber 4, ont été le résultat de pourparlers commerciaux et elles ont été engendrées par l’industrie du bois d’œuvre résineux américain. Ces ententes sont maintenant expirées.
Le groupe des scieries frontalières du Québec, Quebec Border Mills, composé de neuf entreprises de propriété familiale, dont trois sont implantée dans le comté Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, a toujours obtenu un statut particulier dans les ententes éventuellement négociées. La présence des scieries québécoises le long de la frontière canado-américaine, assure aux propriétaires de forêts du Maine, mais aussi du New Hampshire, du Vermont, de New York et du Massachussetts, un marché compétitif pour leurs ventes de bois rond.
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