Diane Morin, finaliste au Prix en art actuel du MNBAQ

Michel Chassé-L'Oie blanche

Native de Saint-Joseph-de-Kamouraska, l'artiste Diane Morin figure parmi les cinq finalistes qui convoitent le tout premier Prix en art actuel du Musée national des beaux-arts du Québec, une récompense destinée aux artistes québécois et dotée d'une bourse de 10 000$.

Après avoir étudié à Rivière-du-Loup et à l'Université Laval, Mme Morin a décroché en 2003 une maîtrise en beaux-arts (open media) de l'Université Concordia à Montréal.

Devenue résidante de la Métropole, Mme Morin réalise depuis 1998 des installations liant sa pratique à l'art cinétique et aux nouveaux médias. Elle travaille avec la lumière, le son, le dessin et la robotique pour créer des installations in situ dans lesquelles ont lieu des événements cinétiques, sonores et lumineux. L'artiste utilise différents procédés et dispositifs afin de rendre ces événements apparents et en préserver des traces: photogramme, enregistrement vidéo, amplification audio, projection d'ombres.

Au fil des ans, Mme Morin a exposé ou participé à des résidences d'artistes en Finlande, en Norvège, en Suède, à Montréal et ailleurs au Canada.

En 2012, elle a pris part à la Manif d'Art. En juin 2013 à la Galerie CLARK, elle présentait «Le grand calculateur I (apprendre à compter)», une installation cinétique basée sur un système de relais mécaniques et de courants électriques illustrant la logique du calcul binaire utilisé en informatique. En novembre 2013, elle dévoilera la seconde version de cette œuvre à L'œil de Poisson à Québec.

Le prix

Outre la bourse de 10 000$, le Prix en art actuel du MNBAQ prévoir l'organisation d'une exposition personnelle de l'artiste au Musée, une publication de nature rétrospective et l'acquisition d'œuvres du lauréat pour la collection du MNBAQ à hauteur de 50 000$.

Les finalistes retenus par le jury sont Diane Morin, Jean-Robert Drouillard, Valérie Kolakis, Emmanuelle Léonard et Thérèse Mastroiacovo. Un autre jury fera connaître le nom du gagnant au début de 2014.

Outre l'exigence d'une carrière étendue sur plus de dix ans, la sélection de l'artiste à titre de finaliste reposait sur la qualité et le caractère soutenu de sa production, sans oublier la reconnaissance par le milieu de sa réelle contribution artistique. Car cette récompense vise non seulement à soutenir la carrière du lauréat, mais surtout à lui donner un élan supplémentaire.