La reconnaissance de la nation québécoise doit devenir internationale.
Le gouvernement canadien a reconnu formellement et officiellement la nation québécoise le 27 novembre 2006. Tous les partis politiques de la Chambre des communes furent unanimes à appuyer cette reconnaissance.
Quelques jours après, soit le 30 novembre, l?Assemblée nationale du Québec, avec l?assentiment de tous les partis politiques, appuyait officiellement, à son tour, cette reconnaissance de la nation québécoise.
Les Québécois attendent maintenant la prochaine étape.
Bien sûr, ils attendent avec intérêt le moment où cette reconnaissance sera constitutionnalisée avec un contenu significatif et précis.
Mais en attendant, la prochaine étape doit consister en une reconnaissance officielle par d?autres nations, par d?autres États membres de l?organisation des Nations-Unies. Ces actes diplomatiques seront d?une très grande importance pour l?avenir de l?État québécois. Elle lui donnera un statut juridique international qui lui permettra, un jour, de pouvoir postuler avec succès à un siège aux Nations-Unies.
La France a déjà signifié sa reconnaissance et son nouveau gouvernement, celui de Monsieur François Hollande, devrait réitérer prochainement cette reconnaissance.
Du côté des Etats-Unis, il y a un travail exigeant à faire. Tout ce qui existe de diplomatie québécoise devra être mis à contribution. De nouvelles « Maisons du Québec » devront être ouvertes dans différents états américains. Ces Maisons du Québec doivent ressembler de plus en plus à des ambassades. Elles ont, en outre, servi et continueront de bien servir l?économie du Québec et de son peuple.
Il y a aussi tous les pays francophones ou ceux faisant partie de la francophonie internationale qui devront, tôt ou tard reconnaître notre statut élargi d?état-nation. Le processus est bien engagé.
Les pays latino-américains sont particulièrement près de nous par leur culture latine et par leur histoire semblable à la nôtre, nos histoires coloniales particulièrement. Ils devraient être parmi nos plus grands alliés.
Il faut, sans plus attendre, que le gouvernement du Québec et toutes les forces vives de la nation fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir cette reconnaissance officielle si importante en droit international.
Et si la nation québécoise existe dans un Canada uni, qui osera argumenter qu?elle n?existerait plus sans le Canada. Ce serait soutenir une position juridique loufoque.
En droit international, c?est incontournable, pour obtenir le statut d?état indépendant, il faut que d?autres pays le reconnaissent comme tel. Préparons le terrain dès maintenant.
La nation québécoise continue d?avancer!
En appendice
Appel à l?indépendance du Québec: un cri du c?ur et de la raison.
Le destin solennel des Québécois consiste à obtenir l?indépendance politique de leur seule véritable patrie, le Québec. Il est urgent que cette indépendance se réalise au plus tôt.
Un regard sur l?évolution démographique nous le commande :
En 1766, nous étions 99% de francophones
En 1840, 45%
En 1961, 28.1%
En 2006, nous n?étions plus que 22.1% de francophones au Canada, et la proportion ira en s?amenuisant, prévoient les démographes.
Combien serons-nous dans quelques décennies, dites-moi?
Pourtant aujourd?hui nous sommes, bien qu?en diminution, encore environ 80% de francophones au Québec. C?est une chance inouïe que nous soyons encore aussi nombreux et il faudrait, à ce moment-ci de notre histoire nationale, prendre la décision courageuse qui s?impose, avant qu?il ne soit trop tard. Cette décision, c?est celle de se donner, démocratiquement, un pays bien à nous où nous serions majoritaires plutôt que minoritaires.
C?est un appel non voilé à l?union de tous les Québécois pour permettre, enfin, la réalisation de l?indépendance du Québec dans les plus brefs délais et à l?instauration conséquente de la République du Québec.
Le Québec pourra alors jouer pleinement le rôle international qui lui sera dévolu au sein des 193 autres pays faisant partie des Nations-Unies.
C?est là la destinée la plus certaine de la nation québécoise.