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DOSSIER SUR LES REER DANS LES MUNICIPALITÉS DES MRC DE L'ISLET ET MONTMAGNY

COCHON 2
Michel Chassé - L'OIE BLANCHE

Si les régimes de retraites dorés en vigueur dans les paliers supérieurs de gouvernement ou les grandes villes soulèvent l'inquiétude, il en va autrement dans nos régions rurales où les municipalités participantes optent en général pour un REER collectif.

Bref, dans la MRC de L'Islet, tout se règle dans l'année courante, sans accumulation de dette ou de déficit actuariel.

À Saint-Jean-Port-Joli, Municipalité et employés cotisent à un REER collectif, la première accotant la participation des autres jusqu'à concurrence de 5%. Même principe à Saint-Pamphile où la part de la Ville varie de 4% à 7% selon l'ancienneté du travailleur, Sainte-Louise (jusqu'à 5%), Saint-Roch-des-Aulnaies (jusqu'à 4%), Saint-Adalbert (jusqu'à 4,5%) et Saint-Damase (jusqu'à 4%).

Saint-Aubert participe également à un REER collectif en faveur des employés qui le veulent bien, mais cette initiative ne constitue pas une dépense supplémentaire pour la Municipalité puisqu'il s'agit de l'augmentation salariale transformée en REER.

À L'Islet, la mesure est nouvelle de cette année: les employés cotisent à un REER simplifié et la Ville accote la mise jusqu'à concurrence de 4%.

À Sainte-Perpétue, Saint-Marcel, Sainte-Félicité, Saint-Cyrille et Saint-Omer, il n'existe aucune mesure pour embellir la retraite des employés. Mais à Saint-Omer, on devrait examiner cette possibilité sous peu.

Surprise à Tourville où les deux employés à temps plein bénéficient d'un régime de retraite à prestations déterminées. Il s'agit du Régime de retraite des employés municipaux du Québec (RREMQ) parrainé par l'Association des directeurs municipaux du Québec et que cette dernière avait mis en branle en 2008 avec la collaboration de la Fédération québécoise des municipalités (FQM).

La Pocatière

La Ville de La Pocatière offre aussi le RREMQ à ses employés. Pour le moment, ce régime n'inspire aucune crainte parce tout récent: il profite d'un solide actif et soutient peu de bénéficiaires. Mais selon M. Michael Schmoudt, directeur général de la Ville, il va y avoir des changements au chapitre de l'imputabilité des déficits dans les cas de régimes à prestations déterminées. Actuellement, l'imputabilité se trouve à la charge de l'employeur: «Pour assurer la survie des régimes, il va falloir qu'employeurs et employés se partagent l'imputabilité des déficits. Certaines villes ont d'ailleurs bougé en ce sens».

 

Sylvain Fournier - L'OIE BLANCHE

"SI TOUTES LES VILLES ÉTAIENT COMME NOUS, IL N'Y AURAIT PAS DE PROBLÈME" - JEAN-GUY DESROSIERS

Après avoir adopté à l?époque un régime de prestations définies pour ses employés municipaux, la Ville de Montmagny a fait un virage à la fin des années 1980 pour adopter un régime à cotisations déterminées depuis le 1er janvier 1990. «Si toutes les villes étaient comme nous, il n?y aurait pas de problème», a commenté le maire Jean-Guy Desrosiers lorsqu?interrogé sur la question.

Le trésorier de la Ville de Montmagny, M. André Lévesque a confirmé qu?il n?y avait pas de déficit actuariel à Montmagny. Chaque année, la Ville de Montmagny et les employés municipaux cotisent pour la plupart à part égale dans un régime de retraite collectif. Règle générale, les employés municipaux versent 7,5% de leur salaire et la Ville en injecte autant. 

M. Lévesque a précisé que la part de l?employeur avait atteint 262 239$ en 2011. Pour ce qui est du régime de retraite des élus municipaux qui est géré selon la loi par le régime de retraite des employés du gouvernement, la part de la Ville s?élevait à 19 000$ en 2011.

Pas toutes!

Ce ne sont pas toutes les municipalités de la MRC de Montmagny qui bénéficient d?un régime de retraite pour leurs employés municipaux. L?Oie Blanche s?est fait confirmé qu?il n?y avait aucun régime du genre à Saint-François, Berthier-sur-Mer et Saint-Fabien-de-Panet alors qu?à Saint-Paul-de-Montminy on a demandé de passer par une demande d?accès à l?information pour obtenir ce renseignement. À Saint-Pierre, le régime à cotisation déterminée prévoit une implication maximale de 5% de la Municipalité. À Cap-Saint-Ignace, elle s?élève jusqu?à 6%. Fait particulier, il n?y a pas de régime de pension pour les employés municipaux à Saint-François et Saint-Fabien, mais il y en a un pour les élus...

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