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Éric Duhaime réclame une baisse de taxes sur l'essence

Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime a réclamé mardi matin en point de presse que le gouvernement Legault donne un répit aux familles québécoises avec une baisse de taxes sur l’essence avant la fin de la session parlementaire prévue le 10 juin prochain, comme cela a été fait en Alberta.

« Ce n’est pas vrai que les députés vont partir pour l’été et pour les élections sans aider les gens pris avec les effets dévastateurs de la hausse du prix de l’essence », a souligné Eric Duhaime.

Rappelons que le 10 mai dernier, le Parti conservateur du Québec a lancé une pétition afin d’exiger une baisse de taxes sur l’essence. Plus de 30 000 Québécois ont déjà signé :

Le chef conservateur a également rappelé que les taxes représentent au Québec plus du tiers du coût de l’essence.

À Montréal, selon ses dires, l’automobiliste qui fait le plein à 217,9 cents le litre paie 73,9 cents de taxes, si on additionne les six taxes.

« Le Québec est l’endroit du continent qui, en compagnie de la Colombie-Britannique, taxe le plus son essence. Les Québécois paient même 6,1 cents de taxes sur les taxes sur chaque litre. Plus les prix montent, plus le gouvernement collecte des taxes. C’est indécent », s’est indigné M. Duhaime.

Toujours selon Duhaime, de nombreux états ont récemment suspendu leurs taxes sur l’essence. Au Canada, le premier ministre conservateur de l’Alberta, Jason Kenney a suspendu sa taxe sur le carburant de 13 cents / litre le 1er avril dernier.

Le premier ministre conservateur de l’Ontario, Doug Ford, a promis, quant à lui, une baisse de 6,7 cents de taxes, et ce, dès le 1er juillet prochain.

« Nous comprenons que la transition énergétique s’engage. Mais M. Legault ne peut rester les bras croisés en disant que la hausse du prix de l’essence est bonne pour l’environnement. Le Québec pourrait financer sa transition s’il exploite ses hydrocarbures plutôt que de payer le gros prix à importer ce qu’on consomme. Il faut s’engager vers l’autonomie énergétique. S’il ne donne pas suite aux demandes conservatrices, François Legault aura, durant la session parlementaire qui s’achève, obligé les Québécois à importer tout leur gaz et pétrole via son projet de loi 21, tout en refusant d’aider les familles à ne pas trop souffrir de la flambée des prix », a conclu Éric Duhaime.

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