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FAIRE DE LA CÔTE-DU-SUD UN MODÈLE DE SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE

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Sylviane Lord-L?OIE BLANCHE

André Simard veut faire de la Côte-du-Sud un modèle de souveraineté alimentaire. En conférence de presse à St-Alexandre, le mardi 14 août dernier, le candidat péquiste a réaffirmé l?urgence d?adopter une politique agricole de souveraineté alimentaire. Il s?est engagé à implanter une telle mesure si le parti est porté au pouvoir le 4 septembre prochain.

Donnant l'exemple de la ferme porcine de M. Charles Proulx à St-Roch-des-Aulnaies, ou celle de M. Simon Marceau à St-François-de-la-Rivière-du-Sud, André Simard dénonce l?inefficacité des Libéraux dans ce dossier. «Ils ont restreint le financement, pénalisant les fermes familiales, ce qui en a conduit bon nombre à la faillite», a-t-il indiqué.

Région agricole par excellence

André Simard soutient que la région a les outils nécessaires pour mettre en place ce projet de souveraineté alimentaire. Regorgeant d?agriculteurs et de terres de grande qualité, ainsi que d?un réseau de formation et de recherche important dans le domaine agricole, le candidat péquiste souhaite accroître la consommation des aliments produits au Québec, qui est passée de 78% en 1985 à 33% en 2009. «Si chaque consommateur québécois achetait pour 30$ de plus d?aliments d?ici chaque année, les ventes gonfleraient d?un milliard de dollars en 5 ans», a-t-il souligné.

Afin de favoriser ses habitudes de consommation, le Parti québécois propose notamment de faciliter le développement de nouvelles appellations contrôlées et de nouvelles productions sur des terres en friches. Cette politique souhaite en plus inciter les commerces agro-alimentaires, les hôtels, les restaurants et les institutions à adopter et promouvoir cette politique d?approvisionnement de proximité, ainsi qu'encourager la Société des alcools du Québec à se doter d?une politique d?achat et de vente de produits du Québec.

Protection des terres agricoles

André Simard s?est également engagé à revoir la législation touchant la protection et la propriété des terres agricoles du Québec. «Comparativement à d?autres régions, cette problématique n?est pas aussi criante ici, mais nous ne sommes pas à l?abri. C?est une question de temps», a-t-il mentionné. Le révision des lois adoptées à la fin des années 1970 (la Loi sur la protection du territoire et des activité agricoles et la Loi sur l?acquisition des terres agricoles par des non-résidents) est de mise selon le candidat péquiste qui déplore le refus d?agir des Libéraux et s?inquiète de l?inclinaison des Caquistes à encourager une agriculture de locataire.

Un plan caché?

«Il n?y a pas de plan caché», a affirmé André Simard à propos des déclarations émises dernièrement par Jean Charest en tournée dans la région en début de semaine. Le chef du parti libéral du Québec accuse Pauline Marois de «cacher ses intentions» concernant la tenue d?un référendum advenant l?élection du Parti québécois. «Personnellement, je crois en la souveraineté, mais il n?y a rien dans la plate-forme électorale de la présente campagne à ce sujet», a précisé le candidat péquiste.

Surpris de la déclaration du candidat libéral

André Simard s?est dit surpris des propos tenus par Norbert Morin, lors de la conférence de presse tenue le 8 août dernier, durant laquelle il a affirmé que «sur le terrain, il y a une personne sur dix qui dit aimer Jean Charest». M. Simard attend la visite de Pauline Marois, chef du Parti québécois, dans la circonscription, rappelant le grand soutien dont il a jouit lors des élections partielles de 2010.

Photo: Paul Crête, responsable des communications, André Simard, candidat péquiste dans la circonscription de la Côte-du-Sud, et Mireille Forget, attachée de presse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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