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Formaca et Horisol se distinguent socialement en plus d'être économiquement rentables

Photo : Jean Carbonneau | CMATV

Des entreprises adaptées comme Formaca à Montmagny et Horisol à Saint-Jean-Port-Joli rapportent davantage aux gouvernements, sur le plan fiscal, qu’elles n’en coûtent en subventions.

C’est là la conclusion d’une étude commandée par le Conseil québécois des entreprises adaptées (CQEA) confirmant les retombées économiques et fiscales majeures des entreprises adaptées.

En Chaudière-Appalaches, ce sont 6 entreprises qui embauchent 440 travailleurs avec limitations fonctionnelles qui dépensent 49 millions $ dans l’économie du Québec, dont Formaca qui se spécialise dans la sous-traitance pour l'assemblage et l'ensachage de produits divers, et Horisol, un important joueur dans l'industrie de la transformation du bois.

Alors que le marché du travail est appelé à se diversifier, la raison d’être des entreprises adaptées est de nouveau confirmée à la lumière des données révélées dans l’étude. Au-delà de leur impact social important, elles contribuent concrètement au développement économique du Québec.

Pour l’ensemble du Québec, la nouvelle étude révèle que les 37 entreprises adaptées du Québec créent près de 4 000 emplois pour des travailleurs avec limitations fonctionnelles, représentant une masse salariale de 221 millions $, en plus de générer des dépenses de près de 300 millions $ dans l’économie québécoise. Leur impact fiscal net se traduit par un gain annuel de 24 millions $ dans les coffres de l’État.
Le président du conseil d’administration du CQEA, Jean-Sébastien Daigle au sujet de l’étude :

« Cette étude démontre, dit-il, que le modèle québécois des entreprises adaptées est profitable. Après plus de 40 ans d’existence, le réseau du Conseil québécois des entreprises adaptées est un modèle qui se distingue socialement en Amérique du Nord, en plus d’être économiquement rentable. Nous pouvons en être très fiers », mentionne Jean-Sébastien Daigle.

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