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François Lapointe s'inquiète pour les droits fondamentaux des Canadiens

Francois Lapointe, député
À l'instar des anciens premiers ministres qui ont fait part de leurs préoccupations dans une lettre ouverte publiée jeudi matin dans différents journaux canadiens, lettre également signée par plusieurs ex-ministres et cinq anciens juges de la Cour suprême, le député néo-démocrate de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe, croit que l'absence d'un mécanisme adéquat de surveillance des agences de sécurité canadiennes rend difficile l'évaluation appropriée de l'efficacité et la légalité des activités des agences concernant le projet de loi antiterroriste C-51, tout en soulignant que le projet de loi ne défini aucunement les limites des pouvoirs accordés aux agences en question.

Ce dernier déplore également l'entêtement des conservateurs à ne pas vouloir débattre légitimement de la question en chambre en imposant le bâillon sur ladite question.

De plus, monsieur Lapointe accuse les libéraux de Justin Trudeau d'appuyer les conservateurs sur le projet de loi C-51 parce que les sondages actuels à l'échelle nationale y sont favorables, et ce, même si trois anciens premiers ministres libéraux ont dénoncé ledit projet de loi, soit John Turner, Jean Chrétien et Paul Martin.

Les libéraux ont d'ailleurs appuyé les conservateurs sur cette question avant même qu'il soit déposé aux communes.

Rappelons que selon le chef de l'opposition Thomas Mulcair, le texte du projet de loi C-51 est si flou qu'il permettrait au Service canadien du renseignement de sécurité d'enquêter sur n'importe quel individu qui remettrait en question les politiques sociales, économiques et environnementales du gouvernement conservateur.
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