Nous apprenions ce jeudi, sous la plume d'Yves Leclerc du Journal de Québec, qu'Hélène Guillemette réalisera son grand rêve de monter sur la prestigieuse scène de la salle Carnegie Hall, à New York.
Quelques jours avant son départ pour le Grosse Pomme, la soprano originaire de Montmagny présentera, en primeur, à Québec, jeudi le 9 et à Montréal le vendredi 10 avril, ce même spectacle avec les Violons du Roy et le chur La Chapelle de Québec, l'opéra baroque Didon et Énée d'Henry Purcell sous la direction du chef invité, Richard Egarr, avant la grande représentation au cur de la ville lumière américaine.
Concernant son spectacle de dimanche soir à New York, Hélène Guillemette s'est confiée en mentionnant: «Ça va être, pour moi, une première à New York et une première dans cette salle mythique, où tout chanteur rêve de se produire. Je ressens beaucoup de fierté, de fébrilité et d'excitation. Ella Fitzgerald, Édith Piaf, Pavarotti et Maria Callas ont chanté à cet endroit.»
Hélène Guillemette chantera aussi devant Marlena Malas avec qui elle suit, depuis plus d'une douzaine d'années, des leçons de chant en mentionnant que c'est la première fois que Madame Malas la verra chanter, a fait remarquer Madame Guillemette.
Hélène Guillemette interprètera le rôle de Belinda, la confidente de la reine Didon, interprétée par Dorothea Roschman dans Didon et Énée, qui raconte l'histoire d'une reine qui tombe en amour avec Énée, de retour de la guerre de Troie.
Madame Guillemette mentionne que c'est un rôle de soutien mais qu'elle a son petit grain de sel à y ajouter pour soutenir l'action et commenter certaines situations, rôle qu'elle souhaitait interpréter depuis longtemps.
Présenté à Québec, Montréal et New York avec une distribution exceptionnelle, ce monument de la musique baroque met en vedette Dorothea Röschmann, Hélène Guilmette ainsi que Henk Neven qui fait ses débuts en Amérique, sous la direction de Richard Egarr.