Céline Chabot
Collaboration journal L'Oie Blanche
Première colonie anglaise, l'Irlande se bat depuis plus de sept siècles pour conserver sa langue, ses coutumes et traditions. Avec son film intitulé «Irlande, ombres et lumières», M. Luc Giard brosse un riche portrait de l'éternelle rebelle.
Quelque 130 personnes assistaient samedi après-midi, Ancien Cinéma Taché, à la dernière représentation de la saison des Grands Explorateurs.
Le reportage de M. Giard est construit au hasard de ses rencontres, échelonnées sur une période de cinq ans. «Quand on arrive en Irlande, tout est possible!» affirme celui qui s'attarde principalement dans la première partie du film aux aspects historiques, socio-économiques et politiques de l'Irlande du Nord et de la République d'Irlande, alors que la seconde moitié est formée d'une suite de tableaux courts et vivants dans lesquels le sport, la culture et les magnifiques paysages sont à l'honneur. Quelques exemples? Un joueur de cornemuse irlandaise; une course de lévriers; les terres rocheuses des îles d'Aran - où l'on parle encore le gaélique - et leurs innombrables murets de pierre érigés en guise de brise-vent; la montagne sacrée Croagh Patrick que gravissent pieds nus certains pèlerins plus zélés et, bien sûr, les pubs de Dublin. Bien documenté, joliment présenté, «Irlande, ombres et lumières» valait assurément le déplacement.
Pour la prochaine saison des Grands Explorateurs débutant en septembre, les Arts de la scène vous proposent les destinations suivantes: Provence, Nouvelle-Zélande, Birmanie, Venise, Costa-Rica et Andalousie. Bon voyage!
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