Aller au contenu

L'improvisation est toujours à la mode au Cégep de La Pocatière

Texte écrit par Étienne Vézina, étudiant en Arts, lettres et communication, option Médias du Cégep de La Pocatière

Les étudiants et joueurs de la LIDJ (ligue d’improvisation du jeudi) du Cégep de La Pocatière n’ont pas toujours les thèmes ou les modes de jeu les plus faciles. Par contre, c’est ce qui fait monter en eux la rapidité de la créativité et surtout l’adrénaline lors de chaque duel. La LIDJ s’est formée le 10 février 2014. Elle est constituée de trois équipes de quatre à cinq joueurs.

Cette bande de joyeux lurons est dirigée par une enseignante du département de Lettres et communications, Chloé Gaumont qui travaille à la conception des matchs et qui y participe en jouant le rôle de l’arbitre.

Même si les joueurs n’ont aucun malentendu avec ce professeur, la tradition de la huée de l’arbitre est bien respectée par la LIDJ. En effet, lors de la présentation de l’arbitre, la foule et les joueurs doivent la huer jusqu’à ce qu’elle soit prête à commencer.

Chaque équipe dispose de quatre matchs durant la session du cégep pour livrer ses plus éclatantes performances. Un total de six soirées d’improvisation est programmé le jeudi soir.

Mais avant cette performance de deux heures, les étudiants participants se doivent d’être préparés mentalement pour livrer le maximum de leurs capacités, puisqu’il faut bien la faire rire, cette foule.

Le défi d’un joueur

À première vue, cette activité humoristique semble bien facile. Mais il faut savoir que les joueurs ne disposent que de 15 secondes pour discuter du thème proposé. Ce n’est pas évident d’avoir un bon plan. Parfois, le manque d’inspiration se fait ressentir et une vague de stress vient prendre le dessus de certains joueurs. C’est pour cela que la préparation mentale est souvent la clé du succès d’un joueur lors du match.

En plus, pendant les entractes, les spectateurs peuvent proposer un thème dans la boite à thème pour dynamiser le spectacle et pour courir la chance de gagner un prix. Cette pause permet aussi de relaxer les neurones des joueurs.
 

De plus, les joueurs doivent participer à des pratiques pour améliorer leur rapidité et leur créativité. Il s'agit d'une autre forme de préparation tout aussi importante. Elle favorise tout autant les idées de sketchs que la mise en action des idées. Cela favorise également la baisse du niveau d'anxiété lors de prouesses à exécuter.

Il ne faut pas oublier non plus que les compétiteurs sont aussi des étudiants. Ils doivent ainsi être bien structurés dans leur travail. Cela occasionne une autre source de stress qui n'est pas à négliger. Pour résumer, il faut être en parfait contrôle de soi-même.

À ne pas oublier, le tournoi d'impro du RIASQ a eu lieu les 24, 25, 26 novembre au Cégep de la Gaspésie et des Iles. Les trois équipes de la LIDJ se sont réunies pour affronter d'autres équipes de différents cégeps. Les représentants du Cégep de La Pocatière ont réalisé une solide performance et plus particulièrement Marianne Beaumont, qui a obtenu une mention honorable de joueuse du tournoi.

Bref, l'impro, ce n'est pas toujours ce qu'on croit. C'est plus facile à dire qu'à faire. Méfiez-vous de votre perception sur le talent de ces jeunes joueurs. À vous d'essayer, pour voir.
 

Commentaires