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L'industrie de la transformation du bois en Chaudière-Appalaches est en pleine effervescence

La rentrée 2018 marque une étape importante de développement pour l’industrie de la transformation du bois dans la région de Chaudière-Appalaches dont la capacité d’innover et le savoir-faire sont déjà reconnus mondialement.

Plusieurs entreprises arrivent d’une mission au International WoodworklingFair (IWF) d’Atlanta avec des projets et des contrats d’investissement en technologie, et un important projet de recherche sur la construction industrialisée (préfabrication) pour les bâtiments en hauteur se met en branle avec l’Université Laval.

« La reprise de la construction aux États-Unis, au cours des dernières années, offre des occasions extraordinaires pour nos membres, précise la directrice générale de BOCA (Bois Chaudière-Appalaches), Lise Céré, et nous entendons bien en tirer le maximum de profit. »

 

International woodworking fair

Vingt-sept dirigeants, directeurs de production et directeurs de la R&D de treize entreprises de Chaudière-Appalaches se sont rendus récemment à la seconde foire internationale consacrée aux équipements, matériaux, logiciels et services de production de bois et en sont revenus avec des projets de plusieurs millions de $ d’investissements pour les prochains mois.

« Nos usines fonctionnent à plein régime et les entrepreneurs de la région souhaitent augmenter leur production pour répondre aux marchés en plein essor, ici et chez nos voisins du Sud », souligne LiseCéré.

Lors d’une mission à la Foire Ligna, en Europe l’an dernier, des dirigeants d’entreprises de la région avaient signé des contrats d’achat d’équipements et la majorité des participants avait manifesté son intention d’acquérir des équipements pour amener leurs usines vers ce qui était alors qualifié d’industrialisation 4.0.

« Toute la transformation du bois est concernée par ces améliorations de production, mentionne Mme Céré. Pour suppléer à une pénurie de main-d’œuvre et assurer la croissance de nos entreprises, elles doivent investir et, après quelques années d’un cycle économique positif, elles ont les moyens de le faire. »

Recherche sur la construction modulaire en hauteur

Malgré les menaces protectionnistes américaines, le contexte est favorable à une croissance de l’exportation des constructions industrialisées (préfabriquées).

Les États-Unis souffrent d’une pénurie de main-d’œuvre sur les chantiers.Les lots construisibles disponibles sont en diminution.

La demande de bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels est en croissance constante.

« La construction industrialisée, notamment pour des bâtiments de 5 à 12 étages, répondra à ces enjeux tout en transformant plus de bois d’œuvre au Québec et d’exporter des produits à valeur ajoutée non taxés », fait savoir la DG de BOCA qui fournit une aide de 287 396 $ à l’Initiative sur la construction industrialisée de l’Université Laval grâce au Programme d’appui au développement des secteurs stratégiques et des créneaux d’excellente.
 

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