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La Chambre de commerce de Montmagny salue la mise à jour économique du gouvernement Liberal

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Montmagny (CCM) saluent les mesures proposées dans la mise à jour économique présentée par le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitão.

En effet, selon eux, les investissements supplémentaires annoncés pour les infrastructures numériques permettront aux régions québécoises d’avoir un accès accru à un réseau Internet haute vitesse efficace qui aura comme résultat d’améliorer la compétitivité des entreprises.

En marge de la mise à jour économique, la FCCQ avec l’appui de la Chambre de commerce de Montmagny, avaient recommandé d’investir massivement dans le développement des infrastructures numériques afin d’arriver à couvrir rapidement l’ensemble des régions québécoises tout en appuyant les entreprises à bien intégrer la transformation numérique.

« Les infrastructures numériques représentent des outils indispensables à la croissance des entreprises et sont essentielles au développement économique du Québec et de ses régions. Il va de soi qu’un maximum d’entre elles et les consommateurs québécois puissent bénéficier d’un réseau Internet haute vitesse accessible, performant et abordable », ont affirmé Stéphane Forget, Président-directeur général de la FCCQ et Frédéric Corriveau de la CCM.

Allègement du fardeau fiscal

« Nous saluons le maintien de l'équilibre budgétaire ainsi que l'allègement du fardeau fiscal des contribuables, qui permettra d'augmenter le revenu disponible des ménages québécois. Même si l'économie du Québec se porte bien, il faudra demeurer vigilant, adopter une approche équilibrée et être préparé à affronter les incertitudes économiques puisque les prévisions laissent entrevoir qu'une fragilisation pourrait survenir à court terme », ont poursuivi Stéphane Forget et Frédéric Corriveau de la Chambre de commerce de Montmagny.

Selon ces derniers, la dette publique demeure toujours préoccupante et le gouvernement doit poursuivre ses efforts afin de se donner des marges de manœuvre nécessaires, pour résorber cette dette publique.

Ils souhaitent également une Stratégie nationale de la main-d'œuvre contenant des moyens requis pour répondre à l'obstacle #1 à la croissance des entreprises : la pénurie de main-d'œuvre.

D'autres mesures permettant de combler les pénuries naissantes de main-d'œuvre qualifiée sur le marché du travail pourraient être présentées dans le budget printanier, ce que souhaite la CCM.

«L'augmentation des mesures incitatives à la formation en entreprise, le rehaussement important des seuils d'immigration économique et l'augmentation des services de support aux entreprises en matière de ressources humaines permettraient aux entreprises de mieux faire la transition vers le nouveau marché du travail,» a expliqué Fréderic Corriveau.

Rappelons que la FCCQ a récemment mis en branle plusieurs projets pilotes, en collaboration avec le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale visant à aider les entreprises à faire face à ces défis.

Pour la CCM, lesdits projets mériteraient d'être pérennisés afin d'en maximiser leur impact partout au Québec.

Le prochain budget doit également favoriser l'investissement privé

Cette mise à jour économique a permis de déployer plusieurs mesures favorables pour les particuliers. Lors du prochain budget, la FCCQ et la CCM s'attendent à ce que les entreprises québécoises bénéficient à cette occasion de mesures ciblées afin de stimuler l'investissement au Québec.

La FCCQ et la CCM réitèrent leur demande de favoriser des initiatives pouvant inciter les entreprises à investir davantage dans leurs équipements afin d'améliorer significativement leur productivité. L'amortissement accéléré en est un très bon exemple et peut se faire grâce à des mesures fiscales incitatives temporaires. Cette mesure devrait toucher l'ensemble des secteurs industriels.

« L'amortissement accéléré peut inciter des entreprises à investir plus tôt que tard dans des actifs. En prévision du budget au printemps prochain, relever le taux admissible auquel les dépenses en capital admissibles sont déductibles la première année, ou encore modifier la formule de manière à ce que la dépense en capital soit entièrement amortie en deux ans sont parmi les avenues privilégiées par la  FCCQ », ont conclu Stéphane Forget et la CCM.

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