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La LHCS débute sa 2e saison le 4 octobre

Jerry Lord (au cenre), président de la Ligue de Hockey Côte-du-Sud, est entouré des directeurs généraux des équipes: de gauche à droite, Jean-Philippe Cloutier du 95, Daniel Pelletier des Seigneurs, Vincent Drouin du Plastique Moore et Éric Lemelin de l'Impérial. Était absent Luc Paris des Forestiers.

Michel Chassé-L'Oie blanche

Les amateurs de hockey de la région vont envahir à nouveau les arénas locaux alors que la Ligue de Hockey Côte-du-Sud entreprendra sa deuxième saison le vendredi 4 octobre.

Les cinq mêmes formations sont de retour, soit le 95 de Saint-Jean-Port-Joli, champion en titre, les Forestiers de Saint-Pamphile, les Seigneurs de La Pocatière, l'Impérial de Saint-Pascal et le Plastique Moore de Saint-Damien. Nouveauté, le calendrier régulier prévoit 20 parties au lieu de 16.

Le vendredi 4 octobre à 21h, les deux premiers matchs de la saison auront lieu au Centre Rousseau où le 95 accueillera les Seigneurs et à l'aréna de Saint-Pascal ou le Plastique Moore rendra visite à l'Impérial. Les Forestiers chausseront les patins pour la 1re fois le samedi 12 octobre à l'aréna J.E. Métivier où ils affronteront le Plastique Moore.

En conférence de presse le mardi 17 septembre à Saint-Jean-Port-Joli, les directeur généraux n'avaient pas de changements majeurs à annoncer. Selon Jean-Philippe Cloutier, le 95 a perdu de sa profondeur, mais le noyau du club demeure intact. Chez l'Impérial, Éric Lemelin devrait accueillir de jeunes joueurs en provenance des Bombardiers, l'équipe junior de La Pocatière. Du côté des Seigneurs, Daniel Pelletier mise sur l'émergence de jeunes talents pour palier le manque de profondeur. Bonne nouvelle, Norbert Roy est de retour. Au dire de Vincent Drouin, le Plastique Moore présentera un club plus stable avec la présence continue des Justin Bélanger et Pierre-Luc Lavallé. Enfin, Luc Paris pourra compter sur deux nouveaux venus de calibre, le défenseur Tommy Groleau et le gardien Rémi Roberge.

Si les directeurs généraux éprouvent de la difficulté à recruter de nouveaux talents parce que les joueurs doivent être «locaux», c'est-à-dire résider ou provenir de la région, ils constatent qu'un sentiment d'appartenance, oublié dans certains types de ligue, prend forme: «La balle est dans le camp des amateurs. Nous mettons des joueurs locaux sur la glace et c'est aux amateurs de les appuyer» lance Éric Lemelin.

Daniel Pelletier abonde dans le même sens: «Grâce aux joueurs locaux, nous voulons que les gens soient fiers de leur équipe. Plus ils vont en être fiers, plus nos jeunes vont rêver d'en faire partie un jour. Et n'oubliez pas que pour 5$ seulement, les équipes donnent tout un spectacle».

Jerry Lord, le président de la LHCS, renchérit en affirmant que les spectateurs s'identifient déjà à leur équipe, à leurs joueurs: «C'est bon pour les commanditaires».

Après une première saison forte en émotions, Jean-Philippe Cloutier estime que l'intensité va monter d'un cran: «Le calibre de jeu ne sera pas affecté: il sera égal, sinon meilleur à celui de l'an dernier, car des rivalités se sont créées».

Bref, une belle saison en perspective pour les amateurs de hockey de la Côte-du-Sud.

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