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La malchance a raison du rêve transocéanique de Joseph Gagnon et Brian Conville

Courtoisie : Claire Martin
Joseph Gagnon et Brian Conville, navigateurs transatlantique à la rame.

À moins de 300 km des côtes irlandaises, le point d'arrivé, l'embarcation de Joseph Gagnon, ce jeune résident de Saint-Jean-Port-Joli, et de son coéquipier Brian Conville a chaviré mettant fin à leur objectif de traverser l'Atlantique à la rame. Cette mésaventure de plus s'est produite le vendredi 21 juillet au petit matin vers 5h, « alors que Brian terminait son quart de travail lorsqu'en se levant, il a perdu pied et est tombé dans l'eau. Attaché à sa ligne de vie, il a fait chavirer le bateau » rapporte La Presse. Heureusement, les deux garçons ont été secourus et sont sains et saufs.

Au moment de publier cet article, les deux navigateurs étaient à l'hôpital de Dublin en présence de la mère de Joseph, Claire Martin, qui était déjà arrivé en Irlande pour accueillir son fils sur le quai.

Les jeunes ont passé plus de 10 heures dans l'eau froide à dériver, accroché à leur petit bateau submergé. Heureusement après 5 heures la balise de détresse s'est déclenchée, ce qui a permis aux secours d'arriver vers 15h vendredi, laissant derrière eux l'embarcation.

Le tandem était censé accoster sur la terre ferme trois jours plus tard, le lundi 24 juillet. 
L'objectif était de franchir 5000 km en 60 jours, sans ravitaillement ni escale. Le duo était parti depuis le 13 sur une embarcation d'à peine 23 pieds et chacun devait ramer à tour de rôle pendant deux heures. En cours de périple, l''état de santé de Brian oblige d'écourter la durée du voyage en modifiant la destination d'arrivée prévue pour Noirmoutier en France. Ce changement permettait de sauver environ une semaine en mer.

Au retour de Joseph Gagnon, après un temps de repos bien mérité, l'aventurier annoncera s'il désire encore arriver à Noirmoutier l'été prochain en solitaire.


 

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