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LA RÉALITÉ DE LA FRANCOPHONIE LOUISIANAISE ET ACADIENNE

Acadiens
Alain Raby - BLOGUEUR

 Entendu à la radio de Radio-Canada: « Les Acadiens louisianais étaient encore 250,000 à parler français dans les années 1980; ils ne sont plus maintenant que 130,000. »
 
Je reviens d?une virée touristique en Acadie. On y parle encore, tant bien que mal, un vieux français savoureux, celui de la Sagouine, assaisonné, bien sûr,  de tournures et de mots anglais. Mais l?Acadie, outre le fait qu?elle connaît une certaine assimilation, (9% selon les statistiques fédérales) continue quand même de résister dans son identité. Chapeau à son courage tranquille et déterminé. 
 
Aujourd?hui je me demande : Est-ce que cette lente assimilation sera le destin qui attend les Québécois s'ils ne se décident de se rendre responsables politiquement en se dotant d'un pays à eux? Se faire lentement immobiliser, telle l?étreinte du serpent qui enserre sa proie sans qu?elle ne s?en aperçoive trop, pour finalement se retrouver dans une situation où il n?est plus possible de résister collectivement, voilà ce qui nous attend.
 
Le jour où le peuple réagira trop tard sera fatal.
 
Les Québécois devront, le plus tôt possible, opter pour l'indépendance politique afin de pouvoir posséder enfin les outils politiques nécessaires pour garantir leur identité. Sinon, inévitablement?
 
Avez-vous déjà été visité les franco-américains? Il en reste très peu pour vous parler en français même dans ce qui reste de leurs Centres jadis dédiés à la préservation du français.
 
Et les émigrants québécois dans l?ouest canadien se font irrémédiablement assimilés dans une très large majorité au point où leurs propres enfants ne parlent tout simplement plus le français. Mais voulons-nous préservée l?un des plus beaux fleurons de la civilisation humaine ?
 
Éveillons-nous, pardieu !
 
D?ici le moment où la grande décision nationale aura été prise, nous demeurons à la merci d?un appel sournois et fatal à l?anglicisation.
 
Ne voyez-vous pas que l?indépendance nationale est une nécessité vitale pour le Québec.
 
P.S. Vous aurez compris que, pour moi, les considérations économiques passent bien après la fierté de l?identité et le goût de la culture. On dirait que l?on vit une époque où le dieu dollar monopolise le plus gros de l?attention d?une société obnubilée par son veau d?or au point d?en perdre les repères de sa conscience, de son âme.

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