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La Société canadienne d’hypothèques et de logement, la SCHL, confirme que le secteur résidentiel canadien continue de progresser.
En effet, selon les plus récents chiffres publiés, la tendance des mises en chantier d’habitations a grimpé de 3,7 % en juillet, pour atteindre 263 088 unités. Il s’agit de la moyenne mobile sur six mois, un indicateur clé pour évaluer la vitalité du marché du neuf au pays.
Le nombre réel de mises en chantier dans les centres de 10 000 habitants et plus a lui aussi progressé. En juillet, 23 464 logements ont été amorcés, comparativement à 22 610 à pareille date l’an dernier, une hausse de 4 %. Depuis le début de l’année, le cumul annuel se chiffre à 137 875 unités, là encore en augmentation de 4 % sur douze mois.
Les données désaisonnalisées et annualisées montrent également une croissance. Pour juillet, le nombre de mises en chantier s’établit à 294 085 unités, contre 283 523 en juin, soit une progression de 4 %.
Selon la SCHL, cette vigueur est principalement attribuable aux logements collectifs, notamment dans les Prairies et au Québec. Tania Bourassa-Ochoa, économiste en chef adjointe, souligne que ces résultats reflètent des décisions d’investissement prises il y a plusieurs mois, voire des années. « Ces données démontrent à quel point les conditions antérieures du marché influencent, encore aujourd’hui, l’activité des constructeurs », précise-t-elle.
Les trois plus grands centres urbains du pays affichent des résultats contrastés. Vancouver connaît une hausse marquée de 24 % en juillet, grâce aux logements collectifs. Montréal impressionne encore davantage avec une envolée spectaculaire de 212 % d’une année à l’autre. Là encore, c’est l’essor du résidentiel collectif qui explique cette performance.
À l’opposé, Toronto subit un net recul. Le nombre total de mises en chantier y plonge de 69 % en juillet, un déclin attribuable à la baisse simultanée des maisons individuelles et des logements collectifs.
En dehors des grands centres, la SCHL estime à 20 467 le nombre de mises en chantier en régions rurales. L’organisme rappelle qu’il est essentiel d’analyser, non seulement les données mensuelles, souvent volatiles, mais, aussi, la tendance sur six mois, afin d’obtenir une vision claire de l’offre de logements à venir.
Au-delà des chiffres, la SCHL rappelle sa mission qui est de promouvoir la stabilité et la durabilité du système de financement de l’habitation. Elle agit comme facilitateur entre les gouvernements, le secteur privé et les organismes sans but lucratif.
L’objectif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement est d’accroître l’abordabilité, soutenir la transition climatique et favoriser l’équité en matière de logement.
Les prochains chiffres, ceux du mois d’août, seront publiés le 16 septembre prochain.
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