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La Ville mise en demeure suite à la vente avortée des infrastructures de la SACM

Une autre tuile vient de tomber sur la Société d'agriculture du Comté de Montmagny.

En effet, le potentiel acquéreur des infrastructures de la SACM, David Artasona de Saint-Cyrille-de-L'Islet n'a finalement pas acheté les actifs immobiliers comme prévu, puisque la Ville a récemment changé le zonage de l'endroit, empêchant ainsi ce dernier de pouvoir vendre par la suite le Pavillon Nicole ainsi que le Pavillon Fournier comme il le projetait au départ.

Selon Mario Cantin, secrétaire-trésorier de la SACM, rejoint par notre service de nouvelles, la Ville aurait procédé à ce changement de zonage il y a environ deux semaines, ce qui aurait davantage compliqué les évènements, jusqu'à faire avorter la vente.

D’ailleurs, la Banque TD qui est désormais le principal créancier des infrastructures de la SACM, a récemment envoyé une mise en demeure à la Ville de Montmagny, laissant entendre que cette dernière a agit de façon douteuse en changeant rapidement le zonage avant la conclusion de la vente, afin, selon ce qui nous a été rapporté, de possiblement prendre possession à rabais des bâtiments et du terrain.

Toujours selon nos informations, l’acheteur potentiel aurait également envoyé une mise en demeure à la Ville, pour des raisons similaires.

Questionné à savoir si la Ville avait agi intentionnellement et fallacieusement dans ce dossier, Mario Cantin a préféré s’abstenir, cachant ainsi mal son inconfort face à ce geste.

Toutefois, il s’est interrogé sérieusement à haute voix au sujet des autorités magnymontoises en lien avec cette vente avortée : « Qu’elles sont les intentions véritables de la Ville ? Visiblement, je ne suis pas le seul à me poser des questions, » faisant allusion aux récentes mises en demeure envoyées par la Banque TD et l’acheteur…

Du côté de la Ville, questionné également par notre service de nouvelles sur les derniers évènements ayant mené à l’échec de la vente, le directeur général, Félix Michaud, a bel et bien confirmé que la Banque TD avait envoyé à la Ville un document juridique à ce sujet, mais qu’il ne pouvait entrer dans les détails, puisque, maintenant, c’était leur firme d’avocats qui s’occupait du document en question.

Pour ce qui est de la mise en demeure de l’acheteur, monsieur Michaud n’a pas voulu confirmer ou infirmer si tel était le cas, laissant ainsi libre la spéculation sur le sujet.

Questionné aussi sur le récent changement de zonage de l’endroit où se logent les bâtiments en question, Félix Michaud a confirmé qu’il y avait effectivement eu un changement de zonage, mais que le geste posé par l’administration de la Ville, en était uniquement un de prévention afin de ne pas avoir d’activités non désirables dans ce secteur puisque l’acheteur avait l’intention de faire de la spéculation immobilière avec le Pavillon Nicole, le Pavillon Fournier ainsi que le terrain.

Toujours selon le directeur général, cette transaction immobilière aurait pu ouvrir la porte à d’autres problèmes avec le voisinage immédiat, comme à l’époque du Motocross — des plaintes en lien au fort bruit venant de l’activité…

Félix Michaud a assuré à notre service de nouvelles que la décision de changer le zonage de ce secteur n’était en aucun cas une façon détournée d’acquérir à rabais les infrastructures de la SACM, mais n’a cependant pas nié que la Ville avait fait une promesse d’achat antérieure pour la bande de terrain à l’ouest de l’endroit pour la somme de 140 000 $, et ce, entre autres, afin de favoriser la circulation vers le dépotoir à neige usée et les étangs d’épuration.

Monsieur Michaud a également ajouté qu’il ne croyait pas que la vente ait uniquement avorté en lien avec le dernier changement de zonage exécuté par la Ville, mais qu’un problème lié à l’aspect pécuniaire de la transaction aurait probablement aussi jouer en défaveur d’une conclusion positive pour les partis concernés.

D’ailleurs, Félix Michaud a soutenu que d’autres changements de zonage pourraient avoir lieu dans ce secteur afin d’accommoder d’autres possibles acquéreurs.

Du côté de l’acheteur, monsieur David Artasona, rejoint aussi par CMATV, ce dernier a confirmé que ses avocats étaient dans le dossier, et que, de ce fait, il ne pouvait pas en révéler davantage pour le moment. Il a tout de même admis qu’il avait mis énormément de temps et d’argent dans cette démarche et que rien n’avait été simple dans cette aventure.

 

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