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LE CANDIDAT D'OPTION NATIONALE ESTIME QUE LES RIP SONT NÉCESSAIRES ET SOUHAITABLES


Marc-andre robert

Marc-André Robert, candidat d'Option nationale dans Côte-du-Sud, réagit à la récente polémique entourant la position du Parti québécois face aux référendums d'initiative populaire.

Le volte-face de Pauline Marois et du Parti québécois en regard aux référendums d'initiative populaire ont monopolisé la manchette ces derniers jours. Marc-André Robert, candidat d'Option nationale dans Côte-du-Sud, croit que cette position contradictoire témoigne de l'absence d'une réelle volonté souverainiste du Parti québécois et d'un opportunisme qui entache encore davantage la crédibilité des élus et des institutions politiques. « Cette position du Parti québécois montre clairement que Mme Marois ne souhaite que remplacer M. Charest, » affirme-t-il. « Et pour la souveraineté, on verra! » Pourtant, précise Robert, Option nationale dispose également d'une telle proposition dans sa plateforme mais ne s'en cache pas. « La plateforme d'Option nationale comprend, elle aussi, une disposition visant à permettre les référendums d'initiative populaire. Mais à la différence du PQ, Option nationale n'a pas peur d'une telle mesure et croit qu'elle est au contraire bénéfique pour assainir l'espace politique au Québec, » poursuit-il. « Vous savez, les médias insistent beaucoup sur le risque qu'une telle mesure présente quant à la possibilité de déclencher un référendum sur la souveraineté du Québec. C'est vrai. Mais les RIP auraient permis aussi à la population de forcer le gouvernement à mettre en place une commission d'enquête sur le milieu de la construction bien avant! Ou d'imposer un moratoire sur l'exploitation des gaz de schiste. Pas si mauvais comme mesure, non? »

Le candidat d'Option nationale estime que les référendums d'initiative populaire sont nécessaires et souhaitables en démocratie. « Plusieurs pays démocratiques ont adhéré aux RIP et depuis plusieurs années, mentionne-t-il. La Suisse et la France par exemple. La Californie même. Pourquoi pas le Québec alors? » Il ajoute également que les paramètres actuels (15% d'électeurs signataires requis pour déclencher un référendum) sont même plus contraignants que bien des pays dans le monde. « 15% d'électeurs, ce n'est pas si facile à obtenir. On parle de plus de 900 000 signatures! Au plus fort du printemps érable, la pétition réclamant la démission de Jean Charest a recueilli 250 000 signatures. Il en aurait manqué encore plus de 600 000! » Pour Robert, il ne fait nul doute que les RIP doivent être permis si l'on veut rétablir le lien de communication et de confiance entre les citoyens et leurs élus.

Quant à la souveraineté du Québec, il tient à ajouter que « Option nationale est le seul parti avec une démarche claire et limpide sur le projet de pays. Nous, on veut vraiment travailler avec la population, aller à sa rencontre, répondre à leurs questions et démystifier les mythes entourant la souveraineté du Québec. Les RIP font partie de cette démarche. Même si les médias ressassent toujours que les gens ne veulent pas entendre parler de souveraineté, on croit au contraire qu'ils veulent des réponses. Ils veulent savoir ce que serait vraiment un Québec souverain sur les plans économique, politique, culturel et social. Et Option nationale peut fournir ces réponses. » Robert termine en lançant un appel aux fédéralistes. « Ceux qui ne souhaitent pas voir le Québec devenir un pays n'ont pas nécessairement un amour inconditionnel envers le Canada. Souvent même, ils ne se retrouvent pas dans le Canada actuel. L'élection majoritaire du NPD au Québec en témoigne, tout comme l'élection du Bloc québécois les vingt dernières années. Ceux qui se disent fédéralistes ont surtout des questions sur la viabilité économique d'un Québec souverain. Si demain je faisais la démonstration claire et sans équivoque que le Québec serait plus prospère et en meilleure santé économique à l'extérieur du Canada, les fédéralistes se rangeraient derrière le projet de pays. Et bien vous savez quoi? C'est exactement ce que serait le Québec sans le Canada. Option nationale peut vous le démontrer. C'est ce que Jean-Martin souhaite faire. »

Source :
Option nationale

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