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Le Club de patinage artistique de La Pocatière sera en compétition pour le Canada en Pologne

Courtoisie
Pier-Alexandre Hudon, du CPA La Pocatière, et sa partenaire, Gabrielle Lévesque, de Ste-Marguaret's Bay FSC

Le 28 août dernier, Pier-Alexandre Hudon, du CPA La Pocatière, et sa partenaire, Gabrielle Lévesque, de Ste-Marguaret’s Bay FSC, ont reçu une très bonne nouvelle de la part de Patinage Canada. Ils ont eu la confirmation, qu’ils étaient attitrés à leur premier Junior Grand Prix, sur le circuit de l’ISU, à Gdansk, en Pologne. Ils représenteront le Canada, du 4 au 7 octobre prochain. Ce sera leur première assignation internationale.

« C’est aussi la première assignation internationale pour le CPA La Pocatière. Bravo Pier-Alexandre! Le CPA est heureux de féliciter ses athlètes méritants. C’est la récompense de tous leurs efforts et entraînement rigoureux. C’est une grande nouvelle pour Pier-Alexandre Hudon et une grande fierté pour la région. La Pologne ce n’est pas rien! C’est tout un honneur pour notre club, » de déclarer Hélène Pelletier, présidente CPA.

Résumé de la carrière de Pier-Alexandre :

Le jeune homme a commencé le patinage artistique à l’âge de trois ans. Ses parents l’avaient inscrit au programme de Patinage Plus du CPA La Pocatière dans le but de lui apprendre à patiner pour ensuite jouer au hockey, comme tous les autres garçons.

L’année suivante, il a commencé à jouer au hockey tout en continuant le patinage artistique.

Le patineur remémore un souvenir : « Je me rappelle que le jour où je devais recevoir mon écusson pour ma réussite de l’étape trois, Esther Lévesque, entraîneur responsable du Patinage Plus à l’époque et qui est toujours entraîneur au club, m’avait dit que je devais aller dans le groupe des filles pour recevoir ma récompense. Par contre, l’écusson était mauve et j’avais dit à Esther que je ne le voulais pas dû à la couleur. J’ai finalement accepté l’écusson et le groupe des filles quelques pratiques plus tard. »

Durant les années suivantes, il a continué son cheminement au sein de Patinage Plus et du programme Star au CPA.

Autres anecdotes et témoignages :

« Pendant ce temps, au niveau du hockey, les autres joueurs auraient aimé pouvoir patiner comme moi. Personne ne pouvait me battre dans les courses, car j’avais des bases de patinage qu’aucun autre joueur n’avait. Le patinage de reculons était même plus facile pour moi que le patinage avant.

Certains pensent que le patinage artistique peut être nuisible pour les jeunes garçons dus à l’intimidation. Cette affirmation est fausse dans mon cas. En effet, je n’ai jamais subi d’intimidation quand j’étais jeune, car j’étais le plus rapide sur la patinoire. Les autres joueurs me respectaient. J’ai joué au hockey jusqu’à l’âge de treize ans jusqu’au niveau Bantam.

J’ai réussi à combiner le patinage artistique et le hockey d’une brillante façon. Le hockey était mes sessions de cardio pour le patin, et le patin était en partie, mes pratiques de hockey.

Quand je suis parti de la maison pour continuer le patinage artistique, à Lévis, en sport-études, à l’âge de 13 ans, j’ai dû arrêter ma deuxième passion, le patin étant ma première. »

Au début de l’adolescence, le patineur a commencé à faire des compétitions nationales et il a participé à ses premiers championnats canadiens en secondaire quatre. Depuis ce temps, il a participé à deux autres de ces championnats.

Le printemps dernier, l’athlète a changé de lieu d'entraînement. Il s’entraîne désormais à Halifax, en Nouvelle-Écosse parce qu’il a trouvé une partenaire parfaite pour lui là-bas.

« Plusieurs me pensaient fou, y compris mon entourage, mais aujourd’hui, je peux leur prouver que je n’ai pas fait cela pour rien. Ma partenaire et moi auront la chance que peu de personne ont, soit de représenter notre pays dans une compétition international en participant à notre premier junior grand prix, à Gdansk, en Pologne, en octobre prochain. Mon rêve s’est réalisé » termine l’illustre artiste de la danse sur glace.


 

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