Le maire Desrosiers répond à l'Association de soccer de Montmagny
Communiqué de presse
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Le maire Desrosiers répond à l'Association de soccer de Montmagny
Montmagny, le 25 mars 2011 - Le maire de Montmagny, M. Jean-Guy Desrosiers, et le directeur du Service des loisirs de la Ville, M. Jean-François Roy, ont répondu aux allégations de l'Association de soccer de Montmagny (ASM), publiées dans les médias la semaine dernière.
Dans des déclarations virulentes, le président de l'ASM attribuait à la Ville l'échec des négociations avec l'Association régionale de soccer de Québec (ARSQ). L'ASM se désolait de la disparition du soccer de compétition à Montmagny en raison du refus de l'Association de soccer mineur de Montmagny (ASMM) de se fédérer.
D'entrée de jeu, M. Desrosiers a tenu à refaire l'historique du terrain multisport synthétique. En 2006, des sportifs avaient mentionné à l'administration municipale que la surface gazonnée du terrain de soccer situé à côté de l'école secondaire Louis-Jacques-Casault avait besoin d'être refaite. Dans l'intervalle, d'autres utilisateurs ont plutôt demandé à ce qu'on éclaire le terrain afin de permettre une utilisation en soirée face à une très forte demande.
Après avoir commandé une étude visant à analyser les possibilités d'aménagement qui auraient pu satisfaire le plus grand nombre de citoyens, la Ville de Montmagny s'est retrouvée face à un choix : si elle éclairait le terrain gazonné, il lui faudrait construire un second terrain afin de laisser un répit à la surface qui, autrement, se serait détériorée sous l'effet d'une utilisation trop intensive. La deuxième option fut plutôt retenue : construire un terrain synthétique qui soit aussi éclairé pour permettre une utilisation maximale.
Au terme d'une croisade du maire, la Ville, le gouvernement du Québec, une foule d'entreprises privées et une armée de citoyens ont participé au financement du terrain multisport Laprise. Au passage, la Ville a acquis un tableau de pointage électronique et construit des infrastructures d'accueil. Montmagny est ainsi devenue la première ville de son envergure à se prévaloir d'un tel terrain, construit au coût de 1,9 million de dollars. « C'est notre rôle en tant que municipalité que de fournir à la population des infrastructures sportives de qualité et abordables afin de contrer la sédentarité au sein de la population et d'offrir une qualité de vie à nos citoyens », de déclarer M. Desrosiers.
Cependant, le maire insiste sur le fait que ce n'est pas du ressort de la Ville d'organiser les sports : « Jamais le Conseil municipal ne permettra d'embaucher une ressource pour coordonner le soccer. Si non, il faudra aussi engager quelqu'un pour s'occuper du hockey, du patinage artistique... Il faut garder notre culture de l'implication bénévole, c'est précieux chez nous! ». Avec les 24 % du budget municipal dédiés aux loisirs, le maire estime que la Ville fait sa part.
M. Jean-François Roy, pour sa part, a soulevé le fait que la Ville a bien tenté de servir de médiatrice dans la situation qui opposait les deux associations magnymontoises, mais sans succès. Et qui plus est, M. Roy a insisté sur le fait que c'est aux parents des joueurs de décider. En effet, l'ASSM, une association vouée au soccer récréatif, permet à plus de 600 jeunes joueurs d'exercer un sport pour le plaisir, un sport encadré par des entraîneurs et des arbitres bénévoles qui font, selon M. Roy, un travail extraordinaire.
« Allons-nous tasser tout ce monde en leur disant que ce qu'il font n'est pas bon? Allons-nous leur imposer une régie, des formations, des façons de faire alors qu'ils n'en ont pas manifesté le besoin ni le désir? », de questionner le directeur, avant d'ajouter du même souffle que les parents des jeunes joueurs ne souhaitent pas forcément voir leur enfant faire du soccer de compétition. « Ici, beaucoup de jeunes jouent au hockey l'hiver et au soccer l'été, afin de se tenir en forme. Après avoir passé l'hiver à voyager d'un aréna à l'autre, les parents ont-ils vraiment envie de se promener tout l'été de compétition en compétition? ». Se fédérer signifierait aussi une augmentation des coûts d'inscription, donc une diminution de l'accessibilité.
Sur ce point, M. Desrosiers est catégorique : « Un besoin ne doit pas venir de la personne qui veut l'imposer. On ne va pas imposer un sport aux gens, ce n'est pas le style du Conseil municipal ». Sans faire de procès, le maire trouve regrettable que l'ARSQ ait été si gourmande et impatiente à l'égard du soccer magnymontois, qui rappelons-le, en est à ses débuts. À son avis, « une fédération sportive ne devrait pas empêcher le développement d'un sport mais plutôt en faire la promotion ».
Enfin, il est impératif de rappeler que le terrain multisport Laprise a été utilisé par quelque 109 jeunes footballeurs et 666 joueurs de soccer récréatif en 2010... contre trois équipes de soccer compétitif. De ce dernier nombre, deux sont des équipes d'adultes. « C'est malheureux de voir ces trois équipes se dissoudre, mais je ne suis pas inquiet, le terrain ne manquera pas d'utilisateurs », de conclure M. Roy avec philosophie.
Appuyant ces sages propos, M. Desrosiers a tenu à ajouter : « Je suis fier de mon Service des loisirs et je suis fier de ce que les gens réussissent à organiser ».
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Source : Information :
Geneviève Caron Jean-François Roy
Communications régionales Montmagny Directeur du Service des loisirs,
418 248-3362 de la culture et de la vie communautaire