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Le ministre Paradis demeure silencieux sur les dossiers de l'acériculture

À l'arrière, Richard Fleury, président du syndicat des Etchemins, Marcel Larochelle, président du syndicat des acériculteurs de la Beauce, Paul Doyon, président de la Fédération de l'UPA de la Chaudière-Appalaches. À l'avant, les propriétaires de la Villa des Érables, Louis-Gilles et Marc-André Lapointe.

Des représentants du Syndicat de l’Union des producteurs agricoles (UPA) des Etchemins, du Syndicat des acériculteurs de la Beauce et de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches ont fait le point sur la situation en acériculture.

Les producteurs déplorent, entre autres, le silence du ministre de l’Agriculture du Québec, Pierre Paradis, qui leur avait pourtant promis un suivi concernant trois importants dossiers pour le développement futur de la filière acéricole, soit le besoin de contingent supplémentaire pour répondre à la demande toujours croissante, une appellation réservée pour le sirop d’érable québécois et une aide pour supporter nos inventaires.
 

Le premier dossier de la FPAQ s’est pratiquement réglé sans l’intervention du ministre Paradis. Pour ce qui est du deuxième dossier, il est bien entamé. Il concerne la création d’une appellation réservée et des pastilles de goût pour le sirop d’érable québécois. Enfin, le troisième dossier concerne la réserve stratégique. Cette dernière permet de rendre le sirop d’érable québécois disponible aux transformateurs peu importe la saison et d’en soutenir l’exportation à travers le monde.

Malgré un certain optimisme par rapport à la croissance de l’industrie acéricole, le Rapport Gagné est venu jeter de l’ombre en début d’année. Pour le président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, Paul Doyon, le ministre Paradis n’a toujours pas clarifié ses intentions à propos de ce rapport. « Un récent sondage démontre que 93 % des producteurs acéricoles sont satisfaits de leur système de mise en marché. Le ministre Paradis a tout de même préféré entendre les 7 % de producteurs qui préfèreraient retourner à l’époque du Far West acéricole, où chacun se battait individuellement pour tenter d’obtenir un prix équitable pour son sirop. C’est maintenant urgent que le ministre précise ses intentions quant au Rapport Gagné », de conclure monsieur Doyon.
 

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