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Le Québec face à des choix !

À quelques mois d'élections provinciales, le Québec est face à des choix pour assurer le bien-être des jeunes générations! Au regard de ce qui se passe sur le Vieux Continent, il est facile de comprendre que dans un contexte de mondialisation comme on le vit, la valorisation du travail est la seule façon d'assurer l'avenir de nos jeunes. Pourtant plusieurs acteurs politiques au Québec privilégient encore l'assistanat.

Des choix de société se dessinent

Les CPE qui menaçaient de grève la semaine passée sont une aberration dans le contexte actuel lorsque l'on sait qu'il n'en coûte que 7 dollars par jour à l'utilisateur, alors que le gouvernement doit allonger dans le même temps près d'une soixantaine de dollars. Est-il normal que le financement d'un tel service repose à 82 % sur le dos des contribuables alors que le service n'est même pas accessible à tous? Une vraie équité serait de privilégier les familles détenant les plus bas salaires! Et pourquoi orienter la société sur le placement des enfants dans les CPE alors que la liberté de choix pour chacun de nos enfants pourrait exister si les familles recevaient directement le montant alloué à la garde des enfants? Quand des étudiants cherchent à troubler le fonctionnement du Québec en réaction à des augmentations de frais de scolarité en soit très raisonnables, on peut se demander si le boycott n'est pas en train de s'institutionnaliser au Québec! Pourtant plusieurs études ont prouvé qu'il serait préférable d'augmenter le prix de l'accès à l'université au Québec pour les classes aisées et moyennes, tout en valorisant le montant des bourses allouées aux plus démunis. Quand des compagnies de transport collectif d'étudiants se retrouvent en grève dans la région de Québec pour obtenir une augmentation substantielle du taux horaire des chauffeurs, on peut vite comprendre que nos taxes scolaires vont grimper! Quand un gouvernement maintient la loi de 1972 qui autorise le monopole syndical  agricole, il est facile de comprendre que l'agriculture continuera de pomper des impôts au citoyen ordinaire et pas toujours pour la bonne cause de la souveraineté alimentaire et l'aide aux producteurs, comme le souhaitait autrefois le seul ministre de l'Agriculture encore admiré aujourd'hui, Jean Garon. Bien trop souvent les subventions sont tombées aujourd'hui dans les mains des intégrateurs!

Au regard du fonctionnement des autres sociétés occidentales dans le monde, on peut aussi s'interroger à savoir pourquoi le Québec maintient la formule Rand dans sa conception syndicale alors que tous et chacun sont de plus en plus individuels dans leur choix de vie! Si demain matin au Québec chaque travailleur pouvait choisir de se syndiquer ou non et choisir son syndicat sans subir l'influence collective, notre société n'en serait que plus dynamique et donc plus forte!

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