Réunis à Rimouski, les députés fédéraux de l'Est du Québec- Guy Caron (Rimouski-Neigette- Témiscouata-Les Basques), Philip Toone (Gaspésie-Les Iles), François Lapointe (Montmagny-L'Islet- Kamouraska-Rivière-du-Loup) et Jean-François Fortin (Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia) ont unanimement réitéré leur volonté de conserver, pour l'Est du Québec, les quatre circonscriptions actuelles. Des projections effectuées à partir des critères utilisés par le Directeur général des élections, pour la réforme de la carte électorale, laissent croire qu'une circonscription serait en péril. La représentation politique se résumerait alors à trois députés fédéraux.
Cette réduction de la représentation politique des régions est, pour un social-démocrate, tout sauf acceptable.
« La ruralité a d'autant plus besoin de voix fortes que ses ressources, humaines et financières, sont systématiquement mises au service des milieux urbains. Un pays ce n'est pas quelques grandes agglomérations et de vastes zones pour la production des minéraux, des céréales ou du bétail. Nous voulons un pays habité. Nous voulons des régions respectées pour ce qu'elles sont: un lieu légitime de vie. » de déclarer François Lapointe.
Si la ruralité possède un véritable contenu politique, il est nécessaire d'en reconnaître l'existence et le droit à la parole en son nom. Le droit à la parole pour les populations rurales c'est la représentation politique.
« J'invite les citoyens de l'Est du Québec et les élus municipaux à la mobilisation. Nous devons conserver nos acquis. » de conclure François Lapointe.
Encore une fois, les élus de l'Est (NPD et Bloc) mettent de côté leurs allégeances politiques pour concerter leurs efforts dans l'intérêt commun. « C'est une façon de travailler qui nous a été léguée par Jack Layton. C'est faire preuve de maturité » de conclure le député Lapointe.
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Informations: Gaétan Nadeau
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