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LES EAUX SOUTERRAINES À L'ÉTUDE EN CHAUDIÈRE-APPALACHES

Sainte-Marie, le 14 novembre 2012 - Le 13 novembre 2012 se tenait une rencontre à Scott pour le démarrage du Projet d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines en Chaudière-Appalaches, rencontre à laquelle participait plus d'une quarantaine de personnes en provenance de 25 organisations. Les partenaires régionaux du projet sont la Conférence régionale des élu(e)s de la Chaudière-Appalaches (CRÉ), six organismes de bassins versants (OBV), huit municipalités régionales de comtés (MRC), les quatre Fédérations de l'Union des producteurs agricoles (UPA) de Chaudière-Appalaches ainsi que le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ).

 

D'entrée de jeu, le président de la CRÉ, M. Maurice Sénécal, a rappelé l'importance de connaître les eaux souterraines : « Les nouveaux enjeux auxquels nous faisons face en matière d'environnement et de ressources naturelles, nous invitent à approfondir nos connaissances des eaux souterraines en termes de qualité et de quantité puisqu'elles alimentent environ 50 % de la population de la région en eau potable (comparativement à 20 %-25 % pour l'ensemble du Québec). Les eaux souterraines constituent également un enjeu majeur dans le dossier du développement de l'industrie gazière. »

 

Les retombées du Projet d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines en Chaudière-Appalaches seront multiples : transfert des connaissances aux instances régionales, utilisation de l'information en aménagement du territoire, gestion de l'eau souterraine, recherche de sources d'alimentation en eau potable, etc.

 

Ce projet d'étude est sous la responsabilité de M. René Lefebvre, professeur-chercheur en hydrogéologie à l'Institut national de recherche scientifique - Centre Eau Terre Environnement (INRS-ETE). Des chercheurs et étudiants de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), de l'Université Laval, de l'Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) et de la Commission géologique du Canada participent également à sa réalisation. M. Jean-Marc Ballard assure la coordination pour le volet scientifique et technique au sein de l'INRS, tandis que Mme Marie-Hélène Cloutier agit à titre de coordonnatrice régionale pour le volet communication avec les autres partenaires du projet.

 

Finalement, M. Russell Gilbert, président du Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC), a tenu à rappeler que ce projet constitue un bel exemple du rôle des organismes de bassins versants, soit soutenir la mise en œuvre d'actions qui s'inscrivent dans les Plans directeurs de l'eau : « Les objectifs du projet s'inscrivent dans ceux poursuivis par les OBV, notamment en ce qui a trait à l'approvisionnement en eau potable, à la protection de la ressource eau souterraine et à la concertation des usagers ».

 

Le projet est mis en œuvre grâce à la participation financière de la CRÉ de la Chaudière-Appalaches pour un montant de 150 000 $. Les OBV de la région, les MRC et l'IRDA contribuent en ressources humaines et techniques pour l'équivalent de 150 000 $. Pour sa part, le gouvernement du Québec, par l'entremise du Programme d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES) du ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP), y investit 1 200 000 $.

 

À propos du PACES

 

L'objectif du programme est de dresser un portrait de la ressource en eaux souterraines des territoires municipalisés du Québec dans le but de protéger et d'assurer la pérennité de la ressource.

 

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Source

Jean-François Verrette

Responsable des communications

Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC)

Téléphone : 418 389-0476

Courriel :  

 

Pour information

Marie-Hélène Cloutier

Coordonnatrice régionale - Eaux souterraines

Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC)

Téléphone : 418 389-0476

Courriel :  

 

 
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