Yannick Patelli - CHRONIQUEUR
Je ne parle pas de Montmagny dans ce cas-ci mais du Québec! Mme Marois dit non à tout: la hausse des frais de scolarité, le gaz de schiste et le nucléaire. En 24 heures après son intronisation, sans aucune analyse des impacts économiques, n'est-ce pas un peu trop pour une première ministre qui n'a que 31% d'appui de la population? On devine clairement que nous serons en élections au printemps prochain et peut-être même dans un duel péquiste contre une coalition de la CAQ et des libéraux. Mais l'hiver et ses tempêtes approchent. Laissons Mme Marois en vivre quelques-unes au parlement et on verra! Pauline Marois a peut-être elle-même hâte aux prochaines élections car indisposée elle aussi par ce gouvernement minoritaire. Si elle voulait jouer la «game» sur la durée, elle aurait tenté des conciliations et aurait gouverné au centre, évitant donc des décisions drastiques comme celles de cette semaine.
Revenons à Montmagny
À Montmagny le sujet de l'heure est toujours pour ou contre une bibliothèque. Trop cher ou pas! Chose certaine, il n'y a pas d'élections dans l'air puisque les municipales sont prévues en automne 2013 et rien ne laisse présager pour le moment qu'une autre équipe que celle du maire Desrosiers soit en préparation pour le combattre. Que Clavet ait des ambitions personnelles, ce ne serait pas la première fois que la direction de la chambre devienne un tremplin pour la politique municipale! Mais pour cela il faut plus qu'un rejet des actions menées par les autorités en place. Cela prend un programme, une équipe, des idées et des chiffres. Pour le moment il y a loin de la coupe aux lèvres pour tout prétendant à la mairie de Montmagny autre que le maire en place. À moins que des mouvements souterrains soient organisés et s'imposent dans les prochaines semaines.
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