Le 18 novembre 2011
Lettre adressée à Monsieur Daniel Paré, Directeur général du CSSS de Montmagny-L?Islet
Monsieur Paré, Lors de la réunion du conseil d?administration du CSSS tenue hier à Saint-Jean-Port-Joli, vous nous avez fait part de statistiques concernant la fréquentation de la «clinique externe» du CLSC. Je vous ai ensuite demandé de nous informer de la situation des soins d?urgence, en termes quantitatifs, mais aussi qualitatifs (nombre de patients, gravité, etc.) Vous avez alors «noyé le poisson» en revenant aux soins donnés en clinique externe et vous n?avez pas répondu à la question concernant les interventions d?urgence. Pourtant, il n?y a pas si longtemps, lors des «dialogues santé» et des réunions publiques, vous saviez très bien faire la différence et identifier les vrais cas d?urgence puisque, selon vous, ils n?étaient pas assez nombreux pour justifier le maintien des services d?urgence le soir et la nuit au CLSC. Ce qu?on constate maintenant, c?est qu?il n?y a plus d?Urgence au CLSC de Saint-Jean-Port-Joli. Les services médicaux du CLSC correspondent à ce qui est offert au Québec dans les cliniques médicales mises sur pied par des équipes de médecins. La différence importante, c?est qu?à la clinique externe du CLSC, les médecins ne sont pas responsables de la gestion des ressources humaines (employés), matérielles (locaux et équipements) et financières (administration). Cette gestion relève des fonds publics, donc de nos impôts? Mais revenons à nos moutons : est-ce qu?on saura un jour quel est le bilan des situations et des soins d?urgence qui ne sont plus pris en charge par le CLSC de Saint-Jean-Pot-Joli? La question a déjà été posée de diverses façons depuis un an, et avant le détournement systématique des services ambulanciers vers les hôpitaux en périphérie, mais elle n?a jamais reçu de réponse des autorités du CSSS. Les citoyens ont toujours manifesté leur opposition à la fermeture de l?Urgence, mais ils n?ont jamais été pris au sérieux. Pourquoi? Ils sont toujours en droit de savoir quels sont les risques et les conséquences de la fermeture de l?Urgence du CLSC de Saint-Jean-Port-Joli, sur la vie, la santé et le bien-être de la population de la MRC de l?Islet. J?ose encore espérer, monsieur Paré, que vous nous fournirez des réponses claires et précises à ces questions.
Hélène LeBlond Citoyenne de Saint-Jean-Port-Joli
Lettre adressée à Monsieur Daniel Paré, Directeur général du CSSS de Montmagny-L?Islet
Monsieur Paré, Lors de la réunion du conseil d?administration du CSSS tenue hier à Saint-Jean-Port-Joli, vous nous avez fait part de statistiques concernant la fréquentation de la «clinique externe» du CLSC. Je vous ai ensuite demandé de nous informer de la situation des soins d?urgence, en termes quantitatifs, mais aussi qualitatifs (nombre de patients, gravité, etc.) Vous avez alors «noyé le poisson» en revenant aux soins donnés en clinique externe et vous n?avez pas répondu à la question concernant les interventions d?urgence. Pourtant, il n?y a pas si longtemps, lors des «dialogues santé» et des réunions publiques, vous saviez très bien faire la différence et identifier les vrais cas d?urgence puisque, selon vous, ils n?étaient pas assez nombreux pour justifier le maintien des services d?urgence le soir et la nuit au CLSC. Ce qu?on constate maintenant, c?est qu?il n?y a plus d?Urgence au CLSC de Saint-Jean-Port-Joli. Les services médicaux du CLSC correspondent à ce qui est offert au Québec dans les cliniques médicales mises sur pied par des équipes de médecins. La différence importante, c?est qu?à la clinique externe du CLSC, les médecins ne sont pas responsables de la gestion des ressources humaines (employés), matérielles (locaux et équipements) et financières (administration). Cette gestion relève des fonds publics, donc de nos impôts? Mais revenons à nos moutons : est-ce qu?on saura un jour quel est le bilan des situations et des soins d?urgence qui ne sont plus pris en charge par le CLSC de Saint-Jean-Pot-Joli? La question a déjà été posée de diverses façons depuis un an, et avant le détournement systématique des services ambulanciers vers les hôpitaux en périphérie, mais elle n?a jamais reçu de réponse des autorités du CSSS. Les citoyens ont toujours manifesté leur opposition à la fermeture de l?Urgence, mais ils n?ont jamais été pris au sérieux. Pourquoi? Ils sont toujours en droit de savoir quels sont les risques et les conséquences de la fermeture de l?Urgence du CLSC de Saint-Jean-Port-Joli, sur la vie, la santé et le bien-être de la population de la MRC de l?Islet. J?ose encore espérer, monsieur Paré, que vous nous fournirez des réponses claires et précises à ces questions.
Hélène LeBlond Citoyenne de Saint-Jean-Port-Joli
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