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« Malheureusement, dès le départ, j'ai mal été entouré », Marie-Eve Proulx

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La députée caquiste de Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx, qui a annoncé lundi en conférence de presse qu'elle retirait sa candidature pour la prochaine élection qui débutera sous peu, était jeudi matin de passage à l'émission Bonjour Côte-du-Sud pour venir, notamment, relater sa version des faits concernant son départ trouble de la politique provinciale.

Lorsqu'interrogé sur les raisons qui ont mené à retirer sa candidature, Mme Proulx a expliqué qu'au moment où elle est entrée en poste comme députée, avec en sus son rôle de ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable de trois régions administratives, tout était à rebâtir dans le comté puisqu'on sortait pratiquement de 15 ans de règne libéral…

« Ça été un feu roulant, pis, malheureusement, dès le départ, j'ai été mal entouré et ça été très difficile, et c'est là en faite que tout a commencé et que tout s'est conclu aussi », faisant ici allusion aux deux plaintes de harcèlement psychologique contre elle, qui ont finalement été reconnu non fondées par un enquêteur indépendant de l'Assemblée nationale.

« Peut-être que j'ai été mal habile, il y avait beaucoup de dossiers, il y avait beaucoup de choses à faire, moi, j'avais beaucoup d'ambition pour le Québec, j'étais exigeante pour faire avancer les dossiers, pour qu'on transforme notre région, mais il n'y a pas eu de harcèlement et ça c'est important de le dire, parce que ça fait déjà deux ans qu'il y a des rumeurs à l'effet qu'il y a du harcèlement, on laisse sous-entendre qu'il y a eu du harcèlement, mais il y en pas eu du harcèlement et les rapports le confirment au-delà des perceptions et des interprétations », a-t-elle expliquée de nouveau.

Concernant, maintenant, les 25 membres de son personnel de bureau ayant quitté leur fonction, Mme Proulx a relativisé ce nombre.

« Il y a plusieurs raisons qui explique ça, il y en qui sont partis parce qu'il n'aimait pas la politique, d'autres parce qu'ils avaient des problématiques physiques qui ont nécessité des remplacements, de sorte qu'il y a plusieurs raisons », a relaté la députée sortante avant d'ajouter « si on regarde dans le marché du travail actuellement, il y a un roulement de personnel important dans les secteurs d'activités en raison de la pénurie de main-d'œuvre. D'autres parts, dans les cabinets, dans le milieu politique, c'est un milieu difficile, car c'est un milieu que tu n'as pas d'horaire, tu travailles les fins de semaine et les soirs, de sorte qu'il y a des gens qui ne tolèrent pas ça, ou qui ne peuvent pas aimer ça tout court, donc ça roule beaucoup en politique et je ne suis tellement pas la seule comme ça », a conclu Mme Proulx.

Pour écouter l'intégralité de l'entrevue accordée à CMATV par Mme Proulx, veuillez cliquer ici.

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