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MARC-ANDRÉ ROBERT RÉAGIT AU DÉBAT DES CHEFS

Marc-andre robert
Marc-André Robert, candidat d'Option nationale dans Côte-du-Sud, réagit au débat des chefs diffusé dimanche dernier sur les ondes de Radio-Canada et Télé-Québec de même qu'aux derniers face à face ayant opposé les différents chefs sur les ondes de TVA.

Les grands titres des derniers jours soulignent avec justesse le climat d'hostilité ayant dominé les échanges entre les chefs des partis politiques invités au débat des chefs, puis aux face à face. Marc-André Robert, candidat d'Option nationale dans la circonscription de Côte-du-Sud, soutient que la performance générale des chefs déçoit et démontrent la nécessité d'accorder une attention plus grande aux partis émergents, dans l'intérêt de la population québécoise. « Malheureusement, les Sudcôtoises et Sudcôtois, tout comme l'ensemble des gens qui habitent les régions du Québec, ont été oubliés au profit d'un pitoyable show de télé-réalité. C'est un Politician-Story qu'on a pu voir sur nos écrans depuis dimanche. Exception faite de la performance de Françoise David, la plus mature du lot. Ça confirme au fond que la politique ne peut et ne pourra changer tant et aussi longtemps qu'on maintiendra les deux mêmes partis au pouvoir. »

Les conséquences sont d'autant plus graves pour les régions, soutient-il, puisque déjà marginalisées dans la campagne, elles sont remisées à double tour pour laisser place à des querelles de bas niveau. « Les gens de la Côte-du-Sud veulent que les chefs leur disent comment leur programme respectif permettra, à l'instar des autres partis, de mieux contrer l'exode des jeunes vers les grands centres, la pénurie de relève en agriculture, le chômage qui s'aggrave d'année en année depuis plus de quinze ans. Ils veulent savoir comment leur programme permettra de régler l'accessibilité aux soins de santé. Les entendre se traiter mutuellement de 'pas fiable', d''irresponsable' et de 'corrompu' n'est pas la réponse, malheureusement. » Le candidat d'Option nationale se désole que le chef d'Option nationale, Jean-Martin Aussant, n'ait pas été invité au débat des chefs et aux face à face. Robert croit qu'on aurait eu droit à un débat beaucoup plus ordonné et intelligent. « À l'heure actuelle, Jean-Martin Aussant est le seul chef qui propose vraiment un projet de société enlevant pour le Québec et ses régions. J'ajouterais aussi Françoise David, car il faut bien rendre à César ce qui lui appartient. Jean-Martin ne cache pas son programme par des chicanes et des injures. Il dit clairement ce qu'il propose, sans détour, sans langue de bois. Et c'est l'approche que je préconise aussi. Les gens de la Côte-du-Sud ont soif non seulement de changement, mais de clarté, de vérité. »

Robert est bien conscient que les gens de la Côte-du-Sud votent avant tout pour leur candidat et moins pour le parti qu'il représente. Toutefois, précise-t-il, un député ne sera jamais autre chose qu'une personne suivant le programme et les directives de son ou sa chef. « Si Jean Charest n'a pas de projet concret et stimulant pour la Côte-du-Sud, comment voulez-vous que Norbert Morin fasse autrement que de continuer ce qu'il fait depuis plusieurs années, sans éclat? Et dans le cas de Morin, c'est d'autant plus malheureux qu'il a eu huit ans pour donner à la Côte-du-Sud un nouveau souffle et rien n'a bien changé. » Le candidat d'Option nationale soutient que c'est par la voie des partis émergents que la Côte-du-Sud retrouvera enfin sa place et sa fierté du temps de Adélard Godbout et de André Rousseau. « Godbout et Rousseau était de vrais progressistes. Des gens qui avaient une vision solide et nouvelle pour la région et qui ont marqué l'histoire. » Selon lui, les Sudcôtoises et Sudcôtois doivent comprendre que le Parti libéral de Jean Charest n'est plus le Parti libéral d'autrefois. « Adélard Godbout se retournerait dans sa tombe s'il voyait les réalisations de son parti depuis neuf ans. Mais le 4 septembre, je fais confiance à l'histoire, » termine-t-il.

Source :

Marc-André Robert

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