Sylvain Fournier - L'OIE BLANCHE
Coqueluche des derniers Jeux Olympiques d'hiver de Vancouver, la patineuse de vitesse Marianne St-Gelais était de passage à l'école secondaire Louis-Jacques-Casault de Montmagny, mercredi dernier, afin de livrer un message de motivation et d'encouragement aux jeunes élèves qui l'ont chaudement accueillie.
«Il n'y a pas de rêve banal. Tous les rêves sont importants. Il suffit d'y croire, de croire en nous et de persévérer. Cela ne s'applique pas seulement dans les sports, mais dans toutes les sphères de la vie», a résumé la dynamique double médaillée olympique à son jeune auditoire attentif à sa conférence de 45 minutes où elle a parlé de ses débuts en patinage de vitesse jusqu'à cette journée de rêve du 17 février 2010, jour de son 20e anniversaire, où elle décrochait sa première médaille d'argent à la surprise générale.
Ce n'est pas sans effort que cette athlète déterminée a réussi à gravir rapidement les échelons. Bref, tout à fait le contraire qu'à ses débuts où elle s'amusait à faire des bonhommes de neige sur la glace lors de ses entraînements. C'est à sa première compétition internationale, à l'âge de 16 ans, que le déclic s'est fait et que l'ambition s'est alors éveillé, a-t-elle raconté.
Malgré ses deux lourdes médailles décrochées en 2010, rien n'est encore gagné pour Sotchi. Même si au départ, lors de son arrivée au sein de l'équipe canadienne en 2008, sa porte d'entrée olympique devait être les Jeux de 2014 (ce fut avant de confondre tous les sceptiques...), elle devra en effet se qualifier à nouveau sur l'équipe canadienne pour aller à Sotchi. Cette sélection de l'équipe olympique canadienne aura lieu en août prochain. Actuellement, c'est l'entraînement intensif d'au moins 35 heures/semaine et une alimentation saine, sans gluten. Seule rare gâterie, une petite frite chez McDo! Mercredi dernier, elle a donc pris congé pour visiter les écoliers de Montmagny, mais l'entraînement reprenait dès le lendemain matin sur l'anneau de glace.
Lors de la période de questions des jeunes spectateurs, Marianne St-Gelais a été inévitablement interrogée à propos de son amoureux, Charles Hamelin, lui aussi patineur de vitesse.
Si elle y participe, Sotchi pourrait bien être ses derniers Jeux car elle souhaite avoir plusieurs enfants et ainsi assurer la relève sur patins. «Vous imaginez vous la génétique?», a-t-elle lancé en riant.
Cet événement était organisé par le Comité Active-Toi de l'école Louis-Jacques-Casault et ses partenaires qui misent sur les bonnes habitudes de vie et l'activité physique auprès des jeunes. Cette conférence était d'ailleurs toute indiquée pour lancer comme il se doit le mois de mai, décrété mois de l'éducation physique à l'école Casault.