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Marie-Christine Richard et Simon Bérubé s'engagent à défendre la gestion de l'offre

Le candidat bloquiste dans Montmagny–L’Islet–Kamouraska–Rivière-du-Loup, Simon Bérubé et son homologue dans Bellechasse-Les Etchemins-Lévis, Marie-Christine Richard s’unissent afin de rappeler l’importance de l’agriculture sous gestion de l’offre dans Chaudière-Appalaches et de présenter leur engagement commun envers nos producteurs de lait, d’œufs et de volaille.

Selon les bloquistes, l’agriculture sous gestion de l’offre est un outil de gestion de risque pour nos productrices et producteurs.

Elle sert notamment à éviter les fluctuations des prix et d’assurer un revenu stable pour les entrepreneurs agricoles. Ce système repose sur trois principes : la distribution de quotas de production, l’instauration d’un prix plancher et d’un prix plafond afin que chaque maillon de la chaîne ait sa juste part et le contrôle des frontières par des tarifs à l’importation pour éviter que les produits (ou sous-produits) de l’étranger n’envahissent notre marché.

« C’est ce dernier principe qui a été mis à mal par les accords internationaux au cours des dernières années. Le maintien de la gestion de l’offre est crucial pour l’avenir de nos régions, la vitalité économique ainsi que la qualité des produits que nous consommons. Il s’agit de la colonne vertébrale économique de plusieurs de nos municipalités », a soutenu Simon Bérubé.

Avec plus de 1200 fermes sous gestion de l’offre, Chaudière-Appalaches est la deuxième région en importance au Canada en ce qui concerne ce mode de gestion.

Pour le lait, par exemple, ce ne sont pas moins de 1115 fermes qui auraient écopé des récentes brèches créées par les ententes commerciales internationales signées par les gouvernements conservateurs et libéraux successifs.

« Mais l’agriculture sous gestion de l’offre en Chaudière-Appalaches, ce sont avant tout des cultivateurs et des cultivatrices, des villages, un art de vivre, une culture ! Contrairement au reste du Canada, où les fermes sont pour la plupart des installations industrielles, nous avons ici une façon différente d’occuper le territoire », a observé la candidate bloquiste de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis.

« Ces dernières années, les libéraux et les conservateurs ont sacrifié la gestion de l’offre en créant de nouvelles concessions de marché dans trois accords commerciaux successifs : l’Accord économique et commercial global (AECG), l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) et l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). D’ici 2024, 18 % de notre production laitière seront transférés à des producteurs étrangers, remplaçant ceux que nous retrouvons sur les tablettes d’épiceries.  Notre réponse, au Bloc Québécois, c’est le projet de loi C-216, qui vise à protéger la gestion de l’offre en interdisant au ministre des Affaires étrangères et du Commerce international de mettre celle-ci sur la table lors de négociations. Il est évident que le Bloc Québécois va déposer de nouveau ce projet de loi afin de protéger notre système et nos producteurs. Nous exigerons aussi qu’Ottawa accélère les compensations aux transformateurs pour les deux premiers accords (PTPGP et AECG) et règle les compensations pour le nouvel accord (ACEUM) qui est déjà en vigueur. Malheureusement, rien n’est encore planifié à ce sujet », a dit Simon Bérubé.

« Il est fini le temps où les producteurs et productrices du Québec et de notre région servaient de monnaie d’échange dans les négociations sur le commerce international. Le dernier accord (ACEUM) est le coup de grâce et, de plus, les compensations ne sont même pas encore planifiées. Il faut régler le problème une fois pour toutes en retirant de la table de négociation la gestion de l’offre dans les futurs accords commerciaux », a réitéré Marie-Christine Richard.

« La majorité des conservateurs ont voté contre la protection de la gestion de l’offre lors de la dernière session parlementaire. Une forte députation bloquiste permettra de forcer la main du gouvernement, surtout que nous voyons maintenant poindre l’arrivée d’un gouvernement minoritaire », a conclu Mme Richard.

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