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Médecine vétérinaire à La Pocatière: Une étude de pertinence et une mobilisation comme prochaines étapes

Les élus de Côte-du-Sud sont encore une fois déçus de la position du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation qui affirme dans un article d’Ariane  Krol  de  La  Presse,  daté  du  6 juillet  dernier :  « Le  train  a  quitté  la  gare ». 

Même si M. Lamontagne affirme comprendre et partager les objectifs des élus de La Pocatière, il ajoute que compte tenu de l’importance d’agir rapidement, il n’est pas question de réaliser une étude comparative pour évaluer l’option La Pocatière.

La doyenne de la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal ajoute dans le même article qu’il y a de grands besoins pour la profession et qu’il n’est pas question d’accumuler du retard.

Pourtant le document produit par les universitaires, obtenu par une demande d’accès à l’information, révèle qu’on en parle depuis au moins 20 ans.

Comment expliquer cette précipitation sans étude gouvernementale du site retenu avant d’injecter plus de 100 millions $?

Il est ironique pour les élus membres du comité de mobilisation d’entendre ce discours puisque depuis le début du mois de mai ils demandent une rencontre avec le ministre André Lamontagne… sans succès.

Il serait pourtant important de connaître sur quoi les instances gouvernementales se basent pour affirmer que le changement de site occasionnerait des délais et la nature de ceux-ci.

Pour M. Vincent Bérubé, maire de la Ville de La Pocatière, il est temps de passer à une autre étape :

« J’aurais aimé être en mesure d’accueillir le ministre Lamontagne, en présence de notre députée, Mme Marie-Eve Proulx, afin de leur faire visiter les installations existantes à La Pocatière. Comme notre invitation est restée lettre morte, nous prendrons les moyens nécessaires pour effectuer une étude de pertinence pour présenter les installations, les infrastructures et l’environnement agricole exceptionnel qui caractérise notre territoire. Ce que l’on souhaite, c’est faire plus et faire mieux! Avec tous nos atouts, peut-être que le programme pourrait s’installer encore plus rapidement? ».

M. Sylvain Roy, préfet élu de la MRC de Kamouraska, ajoute qu’une mobilisation citoyenne est à venir au retour des vacances et que toute la population de la Côte-du-Sud sera appelée à soutenir le mouvement.

« Les trois MRC de Côte-du-Sud et leurs 45 municipalités unanimes, L’UPA, la Ville de Rivière-du-Loup et d’autres, appuient nos demandes. À cela s’ajoute les chambres de commerce du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches qui soutiennent la pétition et les actions de notre Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet pour l’implantation de la Faculté à La Pocatière. Visiblement, d’aucun ne croit qu’il ne soit trop tard! Le dossier est très important pour nos régions et il est bien réel. Ce n’est pas un mirage! C’est clair que nous continuons d’avancer pour obtenir ce programme ici et l’appui de la population est primordial pour la suite des choses. J’invite tous les citoyens à se mobiliser et à se joindre à notre cause commune. Un tel montant de fonds publics, ça ne passe qu’une seule fois dans une vie », d’ajouter M. Roy.

Selon le maire de Saint-Roch-des-Aulnaies, M. André Simard : « Les élus réitèrent l’importance de cette nouvelle offre de programme de formation en médecine vétérinaire au Bas-Saint-Laurent.

Ils maintiennent cependant qu’il est de leur devoir de défendre les intérêts de la Côte-du-Sud dans ce dossier à défaut de leurs députés et du ministre de l’Agriculture ».

Rappelons qu’il est encore possible de signer la pétition au www.cckl.org et dans les différents bureaux municipaux de la MRC de Kamouraska.

Si le train a vraiment quitté la gare comme le prétend le ministre, arrêtera-t-il au bon endroit ?


Source : Louise Lacoursière/ Conseillère aux communications Ville La Pocatière.

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