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Michel Forget présente ses engagements pour le développement régional et l'agriculture

Pour la quatrième semaine de la campagne électorale, le candidat du Parti québécois de Côte-du-Sud, Michel Forget a présenté des engagements, mais cette fois-ci pour le développement régional et l'agriculture. Voici les principales mesures :

• Appliquer un cran d'arrêt à toute forme de centralisation de l'appareil public.
• Les actions structurantes du gouvernement en région seront soumises aux instances régionales pour consultation.
• Annuler les coupes budgétaires régionales libérales (abolition des CRE, abandon des CLD,…) en réinjectant 83 M$ sur 4 ans.
• Les budgets de développement régional, plutôt qu'annuels, seront pluriannuels.
• Les régions pourront choisir le modèle de concertation régionale qui leur convient.
• Il n'y aura aucune reddition de compte de la part des instances locales sur l'usage des sommes reçues du gouvernement.
• Remettre au cœur du mandat de la CDPQ (Caisse de dépôt et placement du Québec) le développement économique du Québec et de ses régions.
• Exiger 25 % de contenu québécois dans les projets d'infrastructure de la CDPQ.
• Faire en sorte que 25 % des nouveaux arrivants s'installent en région.
• Rendre Internet haute vitesse accessible partout très rapidement dans le mandat.
• Faire de la couverture cellulaire en région une priorité.
• Améliorer le crédit d'impôt remboursable pour les jeunes qui dénichent un emploi en région.
• Rembourser les frais de scolarité supplémentaires exigés aux étudiants internationaux qui s'établissent en région après leurs études.

• Réembaucher 85 agents de la faune d'ici 2022, en plus de combler les 40 postes déjà annoncés.
• Rendre gratuit le permis d'initiation à la chasse pour tous.
• Rendre gratuit le permis de pêche pour les moins de 18 ans.
• Diminuer de 20 % le prix des permis de pêche.
• Doubler progressivement le nombre de baux de villégiature tirés au sort annuellement.
• Relancer la Charte du bois.

• Modifier les paramètres du Fonds d'investissement pour la relève agricole, pour le rendre plus accessible, plus généreux, plus audacieux.
• Augmenter à au moins 50 % la proportion d'aliments du Québec dans les assiettes de nos institutions publiques.
• Déplafonner le Programme de crédit de taxes foncières agricoles.
• Exempter de taxes foncières les zones non productives.
• Adopter une loi visant à contrer l'accaparement des terres agricoles.
• Accélérer le traitement des dossiers à la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ).
• Revoir les règles fiscales qui font obstacle à la transmission des entreprises d'une génération à l'autre.

 

Selon Michel Forget, l'agriculture n'est pas une priorité pour le gouvernement libéral puisque c'est le seul ministère qui dispose actuellement de moins de budgets qu'à l'arrivée au pourvoir de Philippe Couillard (151 M$ en moins qu'en 2014, soit une diminution de 15 % (19 % en tenant compte de l'inflation).

Il ajoute qu'aucune concession ne doit être consentie à propos de la gestion de l'offre dans le contexte de la renégociation de l'ALÉNA. « Les dernières concessions faites coûtent, en moyenne, 30 000 $ par ferme québécoise. »

Dans Côte-du-Sud, Michel Forget estime que la décentralisation doit également toucher les trois Carrefours jeunesse emploi (CJE).

« Créés par le Parti Québécois, ces organismes ont aidé des centaines de milliers de jeunes Québécois à trouver leur place dans la société. »

« Il faut revenir à la mission d'origine des CJE et laisser ces organismes déterminer les moyens à mettre en œuvre pour atteindre leurs cibles. Si je suis élu, je m'engage en ce sens, » a conclu Michel Forget.

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