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Montmagny deux retraits au marbre

Region

Didier Épars - Blogueur

Les instances ont l?air d?avoir fait leur lit, cela sera "Montmagny et ses îles".

Au-delà des raisons avancées dans le forum organisé par le CLD de Montmagny, si on va de l?avant, on continue d?enfreindre la loi, autant pour l?archipel de L'Isle-aux-Grues que pour la Côte-du-Sud. Voir le blogue précédent.

 L?appellation Côte-du-Sud est enregistrée à la commission de typonomie du Québec depuis : Date d'officialisation1985-05-02 spécifique Côte-du-Sud. Générique

Bon? Il y a la loi, mais paraît que l?on peut en faire fi, à première vue?*

Il y a les origines et la culture (voir le texte plus bas), pas grave notre identité? Jetons cela à la poubelle.

Il y a le slogan, il est mauvais, jetons-le à la poubelle aussi.

Oui, nous le savons, ce n?est ni le parcours et l?histoire qui fait le nom, c?est le nom.

Exemple Riopelle? Il n?y est pour rien.  Ni son parcours, ni ses créations, ni lui n?y sont pour quelques choses. Il avait juste le bon nom.

De même pour Paul Desmarais? Tous les autres Desmarais qui n?ont pas réussi, c?est à cause qu?ils ne se prénommaient pas Paul.

Je vous invite fortement à réfléchir avant de baptiser vos enfants. Nous devrions tous les appeler Rothschild ou Rockefeller pour assurer notre avenir.

Soyons sérieux? Albert Einstein disait, on ne peut pas régler un problème avec les mêmes paradigmes (raisonnements ou façons de faire) qui les ont engendrés.

On essaye de mettre sur le dos du nom Côte-du-Sud,  l?incompétence, l?incurie, le favoritisme et l?absence de vision, de ceux qui ont la charge du tourisme depuis 20 ans au Québec.

On va garder la même recette? Si tu es gentil et que tu contribues à nos actions, on va te donner un petit 20 000 $, si tu es déjà établi et que tu contribues de façon plus significative, on va te protéger de la concurrence et te laisser le marché? Ton marché.

Le Québec est morcelé? Les CRÉ, les CLD, les associations touristiques, les fondations importantes, les mécanismes de financement, tout est tenu par les acteurs politiques et leurs personnes d?influence. Il n?y a pas d?analyse démocratique des projets.

Résultat, rien n?émerge par la peur de la concurrence et du libre marché. Pas de campagne publicitaire internationale, nationale, mais plein de petites actions sans réelle portée, comme les futures bornes internet? Toujours du saupoudrage local. Pour se servir de ladite borne internet, faut-il encore être dans la région (on passe tout droit, car on sait que l?eau est chaude sur les plages du Nouveau-Brunswick).

Une campagne de mise en valeur d?une province, d?une région, ne se fait pas localement et cela dépasse de beaucoup les moyens des ATR et des autres organismes régionaux. C?est une responsabilité provinciale, qui n?est pas remplie, à cause des objectifs de politicailleries locales depuis 20 ans. Au Québec, on fait croire que le centre décisionnel est chez vous? Que nenni.

On a tout au plus des emplois subventionnés dans tous ces organismes, qui effectivement font rouler la viande et les légumes à l?épicerie, mais qui dans les faits, n?apportent pas de plus value. Des dépenses récurrentes qui, sur l?ensemble du territoire, dispersent la force de frappe que devrait avoir le budget du Ministère du Tourisme. Relire, Juste pour rire, le rapport de Gilbert Rozon S.V.P.

Dire que pour la première fois, nous allons avoir une visibilité nationale gratuite pour savoir qui va être le premier député de la Côte-du-Sud? Mais exit Côte-du-Sud et Archipel de l?Isle-aux-Grues!... grrrrrrrrrr.

 

*P.-S. : L?intention du législateur était justement de protéger et d?unifier les noms et appellations régionales pour avoir dans la sphère publique une cohérence d?appellation. Elle fait obligation, à tout ce qui est public et parapublique, de s?en servir, y compris en publicité payée par les dites instances. C?est dans la loi.

Pour garder Côtes-du-Sud, il y aurait aussi des raisons culturelles.

Pour enrichir le débat de la Côte-du-Sud

 

Aimons notre région, aimons notre terroir.

Origine et signification de Côte-du-Sud

 

Entrée dans l'usage dès la seconde moitié du XVIIe siècle, l'appellation Côte-du-Sud a d'abord désigné une série de paroisses établies graduellement dans les seigneuries de la rive sud du Saint-Laurent, entre Beaumont et la rivière du Loup. Les treize paroisses situées sur ce ruban littoral de près de 200 km, furent occupées en 1759 pendant que les troupes anglaises assiégeaient Québec.

Au cours du siècle suivant la Conquête, une douzaine de nouvelles paroisses allaient être créées dans les basses terres et sur les premiers contreforts des Appalaches. Depuis 1867, grâce à l'arrivée du chemin de fer et au développement du système routier, une trentaine de nouvelles localités firent leur apparition dans l'arrière-pays appalachien, dont les ondulations s'étendent vers le sud jusqu'à la frontière des États-Unis, soit sur près d'une centaine de kilomètres, dans Bellechasse. L'économie sud-côtoise, fondée traditionnellement sur l'agriculture, la pêche et l'exploitation forestière, compte un secteur manufacturier fort actif, principalement à Saint-Damien-de-Buckland, Montmagny, L'Islet et La Pocatière.

 

Le tourisme représente un apport significatif, notamment à Saint-Jean-Port-Joli dont la réputation repose sur l'artisanat. Bien que le terme côte soit connu régionalement dans le sens de rang de peuplement, l'origine du toponyme repose sans doute ici, comme dans le cas de la Côte-de-Beaupré, sur le sens de rivage, littoral. Peu après 1663, en effet, alors que la région amorçait à peine son peuplement, les missionnaires parlaient déjà de cette «coste du sud».

 

La position géographique des lieux par rapport au Saint-Laurent a été par ailleurs marquée très tôt dans la toponymie : la Rivière du Sud a donné son nom à la seigneurie de la Rivière-du-Sud, concédée en 1646 à Charles Huault de Montmagny, et l'île aux Oies a déjà porté le nom d'Île du Su. Longtemps négligé au profit des appellations Bas-du-Fleuve et Bas-Saint-Laurent, le régionyme Côte-du-Sud, préservé par les historiens et les géographes, est réapparu dans l'usage courant depuis les années 1960. Il désigne aujourd'hui un circuit touristique revendiqué par la région touristique de la Chaudière-Appalaches, qui s'arrête à l'est à Saint-Roch-des-Aulnaies.

 

Mais, cela n'empêche pas des organismes de promotion touristique de présenter sous le nom de Côte-du-Sud le territoire s'étendant de L'Islet jusqu'à Kamouraska. Enfin, selon une carte de l'Institut Québécois de Qecherche sur la Culture (1990), la région s'étend de Beaumont à Saint-André, dans Kamouraska, et comprend le vaste arrière-pays montagneux. Cette dernière définition territoriale devrait sans doute s'imposer dans l'usage.

Source : Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie

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