Nos blogueurs se lâchent et nos lecteurs se fâchent !
Place aux blogueurs !
Si vous consultez régulièrement www.oieblanc.
com certains de nos blogueurs ne vous
sont pas inconnus! Sur le thème syndical, Soucy
a écrit: «La solidarité n?appartient pas seulement
aux grandes centrales syndicales. Le titre de cet
article peut sembler bien étrange pour certains,
car depuis fort longtemps le terme solidarité va
de pair avec les combats que mènent les ouvriers
contre les abus de la partie patronale. Cependant,
force est d?admettre que les combats que dirigent
les grandes centrales syndicales au Québec n?ont
plus rien à voir avec ceux de jadis. Même s?ils
se cachent derrière des idéaux tels la solidarité,
la justice et l?égalité pour tout le monde, ils ne
font qu?en réalité produire le même combat que
certains riches, c?est-à-dire se battre pour garder
leurs privilèges. Nous assistons ici à une course
effrénée pour l?enrichissement de l?ego. Si les
grandes centrales syndicales étaient réellement
solidaires, ils comprendraient à leur tour que
l?État ne peut plus se permettre leurs demandes
incessantes.
La dette du Québec frôle les 235 milliards et
le vieillissement de la population et des infrastructures
se fait de plus en plus sentir.»
Épars de son côté a exprimé ceci: «Je ferais
une réingénierie de tous ces organismes culturels
et touristiques qui se dédoublent à l?infini dans
nos régions, et je dégagerais ainsi une économie
et la marge de manoeuvre nécessaire pour investir
dans des projets culturels et touristiques, dont je
ferais la promotion nationale et internationale.
Redistribuons ces sommes d?argent qui ne
servent actuellement qu?à faire grossir la bête et
multiplient les centres décisionnels, qui créent de
faux emplois subventionnés à 100% dans nos:
CRE, CLD, Office du Tourisme, ATR, Conseil régional
de la culture, Pacte rural, bureau de ceci,
conseil de cela, etc.»
Deschênes lui a écrit: «Le «sénateur justicier»:
Je n?ai pas d?atomes crochus avec le sénateur
Boisvenu. Ce monsieur a vécu de grandes épreuves
et, par respect pour lui, plusieurs l?ont ménagé
lorsqu?il s?est mis à intervenir publiquement sur le
«droit des victimes». Depuis quelque temps, on
peut cependant dire qu?il liquide rapidement le
capital de sympathie qu?il possédait. Contrairement
à Jean Lapointe, qui a compris que sa cause
n?avançait pas (mais seulement quand l?heure de
la retraite a sonné...), et à Jacques Demers, qui
ne le comprendra probablement pas, le sénateur
Boisvenu défend un dossier qui correspond aux
visées du gouvernement conservateur et qui va
malheureusement aboutir.»
Place aux lecteurs
Le IGA est en lock-out et notre site Web reçoit
les commentaires des membres,les pour et
les contre.
Lucelle Béland: «Je suis membre de la
COOP IGA et je suis profondément gênée qu?on
ait déclaré un lock-out.»
Richard Lavoie: «Encore un lock-out! J?espère
que la population et en particulier les
membres de la coopérative vont faire des pressions.
»
Line Boucher: «C?est facile de détruire la réputation
de ceux qui s?efforcent de protéger la
réputation de la COOP et qui ont accepté votre
demande de trêve durant les Fêtes au lieu de
faire valoir leur mandat de grève. Maintenant
que vous avez fait votre argent sur le dos des
employés, au diable les employés, on a notre
million!!!»
Richard Biron: «De plus, c?est un représentant
de Sobeys qui a dit au représentant syndical
que les employés étaient en lock-out. Mais
de quel droit ????»
Francis Lavoie: «Comme d?habitude «À bas
les méchants patron!» Je trouve déplorable que
plusieurs condamnent sans savoir ce qui se passe
vraiment. Placer des produits sur les tablettes
et s?occuper d?une caisse, sans grandes études,
mérite-t-il plus de 13$ à 15$ de l?heure? J?ai eu
connaissance d?une cliente arrivant au comptoir
des viandes et les commis sont partis cavalièrement,
sans mentionner quoi que ce soit.
Les employés chantaient des cris de ralliement
syndical... chers employés, si vous voulez une
augmentation, mettez votre syndicat dehors.»
Christine: «Moi j?ai une autre question. Estce
que le syndicat dit toute la vérité? Est-ce vrai
que ce sont les dirigeants qui ne veulent pas
négocier?»
En cette année internationale de la coopérative
il est effectivement iconoclaste de voir lacoopérative d?alimentation faire un lock-out diront
certains, d?autres défendent le droit au juste
prix lorsqu?ils font leur épicerie. Si des employés
dans une coop peuvent bien faire appel à un syndicat
pour les «défendre», ils ne sont pas non plus
obligés de perdre de vue le sens de la création
d?une coopérative, soit le service à ses membres.
Nous ne connaissons pas assez le dossier pour
analyser qui est le plus malhonnête pour le moment
dans cette négociation qui échoppe à la
Coopérative d?alimentation IGA de Montmagny.
Il est vrai qu?il est surprenant d?entendre dire que
Sobeys aurait pu jouer un rôle dans la déclaration
du lock-out, mais qui le prouve? Tout comme il
est inadmissible de laisser des caisses en plan.
Rappelons-nous en cette année 2012 qu?une coopérative
c?est exactement comme une entreprise
avec:
* Un atout, une survie plus facile aux sept
premières années selon les statistiques.
* Un objectif, des profits pour une meilleure
ristourne.
* Une raison d?être, satisfaire ses membres.
Si le lock-out dérange véritablement les
consommateurs, ils pourront à la prochaine assemblée
générale voter pour donner plus de latitude
à la direction pour augmenter les salaires et
donc leur panier d?épicerie.