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Nouvelles données sur le tabagisme au Québec

Moins de tentatives pour cesser de fumer qu'il y a 10 ans : agissons collectivement pour redoubler nos efforts de sensibilisation

 

Sainte-Marie, le 18 janvier 2012 - Face au constat inquiétant que font les organisateurs de la Semaine québécoise pour un avenir sans tabac (SQAST), l'Agence de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches (ASSSCA) invite les personnes qui désirent se libérer du tabac à contacter un des centres d'abandon du tabagisme de la région. Ce service gratuit et efficace est offert dans les centres locaux de services communautaires des centres de santé et de services sociaux. Par ailleurs, l'ASSSCA profite de la SQAST, qui se déroule du 15 au 21 janvier, pour encourager chacun à agir pour prévenir ou réduire le tabagisme et poser des gestes concrets pour vivre dans un monde sans fumée.

 

Pilotée par le Conseil québécois sur le tabac et la santé, la SQAST met en évidence l'ampleur du problème du tabagisme. En effet, il fait 28 victimes par jour au Québec et il emporte quelque 10 400 Québécois annuellement, ce qui en fait la première cause de décès évitable. Malgré ces statistiques funestes et troublantes, les tentatives d'arrêt tabagique chez les fumeurs accusent une baisse de 13 % comparativement à il y a dix ans, selon une nouvelle étude de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). De plus, une étude de 2011 du ministère de la Santé et des Services sociaux révèle que la baisse du taux de tabagisme au Québec a beaucoup ralenti ces dernières années : de 2005 à 2010, la proportion de fumeurs n'a reculé que de 1,5 % alors que de 2000 à 2005, elle a diminué de 5 %.

 

« Le fait que la diminution du tabagisme au Québec soit au ralenti et que les fumeurs tentent moins d'arrêter de fumer sont des indicateurs flagrants de la nécessité d'agir avec plus de force pour sensibiliser la population à la gravité du problème, affirme André Secours, répondant régional en réduction du tabagisme à l'ASSSCA. Puisque le tabac tue un fumeur régulier sur deux, il s'agit évidemment d'un problème de santé publique qui est loin d'être réglé en 2012 ». C'est en effet ce que mentionne un rapport publié en 2006 par l'Organisation mondiale de la santé.

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Toujours selon la même analyse de l'INSPQ, seulement 40 % de la population québécoise des fumeurs et anciens fumeurs de 15 ans et plus a essayé d'arrêter de fumer en 2009, comparativement à 53 % en 2000. Cette donnée pourrait expliquer en partie ce que révélait Statistiques Canada en 2010, soit le maintien du taux de tabagisme au Québec à 23 %, ce qui représente 1,5 million de fumeurs. Le renouvellement de la population de fumeurs est un autre facteur important à considérer. L'usage du tabac concerne 22 % des élèves du secondaire, soit 15 % qui fument la cigarette et 7 % qui fument le cigarillo. Il s'agit d'une proportion presque aussi élevée que le 23 % de la population en général.

 

Un fumeur sur deux mourra des suites de sa consommation de tabac

 

Le tabagisme est en effet le plus important facteur de risque des maladies chroniques les plus meurtrières que sont les cancers et les maladies cardiovasculaires. Par exemple, 85 % des cancers du poumon et 30 % des cancers de la gorge et du larynx sont causés par la consommation de tabac. Faut-il s'en étonner considérant les 7 000 composés chimiques contenus dans la fumée de tabac, dont plus de 70 sont cancérigènes selon une étude du gouvernement américain de 2010?

 

Les professionnels de la santé de la région se mobilisent contre le tabagisme

 

Devant la gravité du problème, les professionnels du réseau de la santé de la région s'engagent à faire de la lutte contre le tabagisme une priorité dans leur pratique. Ainsi, chaque professionnel de la santé est appelé à saisir toutes les occasions pour motiver les fumeurs à cesser de fumer, à les conseiller et à les soutenir pendant leur cheminement. Les interventions des professionnels de la santé doublent les taux de succès d'abandon du tabac. Cette résolution va exactement dans le sens de celles du Rapport du directeur de santé publique sur le cancer, publié par l'ASSSCA en 2010.

 

Ce n'est pas une fiction, c'est la réalité

 

La SQAST innove cette année par son approche publicitaire. Présentée sous forme de bande-annonce de film, la campagne publicitaire télévisée se déploie en deux temps. L'action de la première publicité choc, diffusée du 8 au 12 janvier, se déroule dans une salle d'urgence où les morts se succèdent à un rythme effréné. S'agit-il d'une maladie grave, d'une pandémie? Ce premier message publicitaire amenait le spectateur à se questionner sur la cause de ce fléau.

 

Reprenant les images de la première publicité, le second message dévoile en grande finale que le fléau qui cause les 10 000 décès annuels est le tabagisme. On sort de la fiction pour découvrir le vrai visage du tabagisme dans ce message télévisuel, en ondes du 13 au 20 janvier.

 

Les messages télévisés sont disponibles sur le site de la campagne : mondesansfumee.ca.

 

 

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Informations :    Service des communications

Agence de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches

Téléphone : 418 386-3553
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